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Perron Jacob null

(1676-?)

Biographie

Perron Jacob (1676-?) Né dans les Vallées vaudoises. D’après une lettre autobiographique écrite aux pasteurs de l’Église vaudoise de Piémont qui figure dans la correspondance avec Turrettini, on sait qu’il fut exilé avec son père à Zurich en 1685, qu’il fit un séjour dans les Grisons à Soglio entre 1686 (?) et 1693, et qu’il revint à La Tour en 1693. Soldat dans la compagnie de Jean Friquet Vagnon entre 1693 et 1696, il épousa Marie Papon, veuve Langet, en 1698. Resta en Pragela jusqu’en 1709 environ. Perdit sa femme en octobre 1716, promit d’abjurer le protestantisme au même moment mais ne le fit pas et se retira à Genève en mai 1717 où il avoua sa promesse d’abjuration. Fut reçu dans l’Église et y resta en tout cas seize ans. Bénéficia, grâce aux recommandations de Turrettini entre autres, d’une pension de LL.EE. de Berne comme récompense des services rendus aux Vaudois réfugiés. Cousin d’Étienne Perron* avec qui il fut en assez mauvais termes, de même qu’avec Cyprien Appia*. Sa correspondance fait état des efforts déployés en faveur de ses concitoyens et de l’amertume que leur ingratitude et leur détresse lui causèrent. Une autre source le dit médecin des Vaudois à Lausanne en 1733, mais nous n’avons pas pu en obtenir la confirmation.