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Saurin Jacques null
(1677-1730)
Biographie
Saurin Jacques (1677-1730) Né en France, à Nîmes. Fils aîné de Jean*, frère de Louis* et de Marc-Antoine*. Père de Philippe*. Pasteur et prédicateur très réputé. Inscrit au Collège à Genève en 1692, fit carrière comme enseigne au régiment de Galloway, au service du Piémont de 1694 à 1697. Reprit ses études à Genève, en s’inscrivant en théologie en 1698; proposant en septembre 1699. Obtint un témoignage fort honorable en juillet 1700. Fut ensuite consacré en 1700 et devint pasteur à Londres la même année, d’abord à Old Patent et Soho, puis, l’année suivante, à Threadneedlestreet. D’après Aaron Testas*, la lettre de recommandation de Turrettini contribua de manière déterminante à l’élection du jeune pasteur, dont il reconnaissait pourtant les grands mérites (cf. lettre 1348). Appelé ensuite en Hollande, où il devint le ministre extraordinaire des Nobles, à La Haye, de 1705 à 1730. Auteur de nombreux ouvrages dont des Sermons (La Haye, 1708-1725) très appréciés et des Discours historiques, critiques, théologiques et moraux sur les événemens les plus mémorables du Vieux et du Nouveau Testament (Amsterdam, 1720). La prédication, les publications ainsi que la personnalité de Saurin ont été abondamment commentées par les correspondants de Turrettini : beaucoup s’accordent à reconnaître que Saurin faisait constamment des efforts pour se montrer orthodoxe et dissiper ainsi les soupçons qui pesaient sur lui, attitude peu appréciée par Jean-Frédéric I Ostervald* (cf. lettre 2300). Jean I Barbeyrac* ne manqua pas d’épingler publiquement Saurin à cause du jugement négatif qu’il avait donné sur le Christianisme raisonnable de Locke (cf. lettre 2253) ; il relata d’autre part à Turrettini, en 1717, les bruits que le prédicateur propageait sur l’hétérodoxie des jeunes genevois (cf. lettre 2816). La plupart des lettres anglaises de Saurin tournent autour du comportement désinvolte de Pierre Butini*, appelé dans son Église à Londres. Il y parle également de...
Bibliographie
LR, 5, p.476, n.4731; J. Gaberel, Jacques Saurin. Sa vie et sa correspondance, Genève, 1864.
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Son nom est cité dans les lettres
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