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Maurice Antoine I null

(1677-1756)

Biographie

Maurice Antoine I (1677-1756) Né en France, à Eyguières. Pasteur et professeur. Collègue de Turrettini. Oncle de Charles Chais*. Commença ses études à Genève en 1691 et s’inscrivit en théologie en 1693. Consacré en 1697. Bourgeois de Genève en 1699. Fut pasteur à Genève de 1704 à sa mort, secrétaire de la Compagnie des Pasteurs de 1707 à 1709, doyen de 1742 à 1756. Il intégra l’Académie dès 1710, comme professeur de belles-lettres de 1710 à 1719, puis comme professeur d’hébreu de 1719 à 1724, et enfin comme professeur de théologie, après la mort de Bénédict Pictet*, de 1724 jusqu’à sa mort. Il fut également recteur de l’Académie de 1721 à 1727, puis de 1734 à 1737. Sur proposition de Gottfried Wilhelm Leibniz*, il devint membre correspondant de l’Académie des Sciences de Berlin en 1713 mais d’après Jean Barbeyrac* il avait lui-même sollicité les patentes (cf. lettre 2401). Appartint aussi à la SPCK de Londres. Au moment de sa nomination à la chaire de théologie, Turrettini exprima ouvertement à Jean Le Clerc* ses réticences sur son nouveau collègue, auquel il reconnaissait un certain savoir mais déniait un esprit juste et l’amour de la vérité (cf. lettre 3388). Turrettini suggéra à William Wake* d’exploiter la sensibilité aux louanges qui aurait caratérisé Maurice pour l’inciter à œuvrer en faveur de la réunification des protestants (cf. lettre 3462). Bien qu’ayant appartenu au parti orthodoxe, il devait toutefois changer sensiblement d’idées après la mort de Pictet et finir par embrasser des positions plus modérées, ce qui ne manqua pas de réjouir Turrettini qui trouva finalement en lui un allié par exemple dans l’abolition du Consensus helveticus en 1725 (cf. lettre 3522).

Bibliographie

LR, 4, p.478, n. 4720; C. Borgeaud, 1, p.494, 539 et 544; DHS (notice de L. Vial-Bergon) http://www.hls-dhs-dss.ch.

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