Lettre 4175 de Jean-Frédéric I Ostervald à Jean-Alphonse Turrettini

Lettre autographe, signée, adressée. Inédite. (F)
Bibliothèque de Genève, Ms fr 491 (f.148-149)

Ce que vous me dites

Ostervald est heureux d'apprendre la manière cordiale dont la Vénérable Compagnie a reçu l'avis de celle de Neuchâtel; malheureusement la même lettre lui apprend que l'état de santé de JA n'est pas bon, ce qui augmente son inquiétude; il redouble ses vœux. Ostervald est également très chagriné d'apprendre le triste accident qui a enlevé [Michée] Jallabert, veuve de feu son bon ami le professeur [Étienne]. Il en avait connaissance puisque le frère de la victime [Jean Tronchin] lui en avait donné avis. Il a toujours eu beauoup d'affection pour la famille de feu [Louis I] Tronchin. Ce que JA lui dit d'un certain pays est bien affligeant; on n'a aucune nouvelle de cet endroit-là mais le silence lui-même est très parlant. À propos du double mariage, Ostervald, quand il écrivit à la reine [Sophia Dorothea] pour la remercier de ce qu'elle avait fait quand le fils d'Ostervald [Samuel] briguait la charge de maire de Valangin, lui toucha un mot de ce mariage qui devait faire le bonheur des deux royaumes. La souveraine témoigna que cette lettre lui avait fait plaisir; à l'époque – au mois de juin – on croyait la chose sûre et le roi [Friedrich Wilhelm I] avait annoncé le mariage de la princesse [Frederica Augusta Sophie Wilhelmina (?)], mais les choses ont bien changé depuis. Ostervald termine en disant combien la lettre de la Vénérable Compagnie, lue devant l'assemblée, les a réconfortés.

Adresse

Genève

Commentaire

Lieux

Émission

RĂ©ception

Genève

Conservation

Genève

Cités dans la lettre