Lettre 3395 de Jean-Frédéric I Ostervald à Jean-Alphonse Turrettini

Lettre autographe, adressée. Inédite. (F)
Bibliothèque de Genève, Ms fr 490 (f.255-256)

D'abord apres avoir

Ostervald a écrit à [Antoine I] Maurice, le nouveau collègue de JA pour lui faire connaître ses sentiments sur sa vocation de même que ceux de JA. Il a appris le malheur de [Jean-Robert] Tronchin et il en a été très affecté et pour la famille et pour tous les particuliers qui y sont impliqués, dont JA lui-même. Il plaint davantage ceux qui ont fait des pertes pour avoir confié leur argent que les banquiers. Le nouvel arrêt de Louis XV [du 22.02.1724] jette partout la terreur; les remontrances du comte de Bourg en ont évité l'exécution en Alsace, où il avait été envoyé pour le faire appliquer, même à l'égard des luthériens. Un ministre de Montbéliard écrit que les Églises des Seigneuries sont très menacées et qu'on va enlever les biens de l'Église pour en remettre l'administration aux curés. Il se peut que le roi de Prusse [Friedrich Wilhelm I] intervienne en leur faveur. Son plénipotentiaire, Strunkedé, est arrivé à Neuchâtel mais il n'a pas encore véritablement commencé les affaires qui l'ont amené ici. Pour l'instant il s'est limité à pourvoir un office de judicature resté vacant à cause de la mort de [Ferdinand] Chaillet, beau-père du deuxième fils d'Ostervald [Samuel]. Il a nommé tout de suite le frère du défunt [Jean-Frédéric]; il doit avoir un pouvoir très étendu s'il a pu faire cela sans consulter la Cour. Cela l'aidera à mettre un terme rapide au différend. Son séjour, en tout cas, s'annonce long; Ostervald l'a vu une fois et en a retiré une bonne impression.

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Genève

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RĂ©ception

Genève

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Genève

Cités dans la lettre