Lettre 1836 de David II Ancillon Ă  Jean-Alphonse Turrettini

Lettre autographe, signée. (F)
Archives de la Fondation Turrettini (Genève), 1/Gd.A.6

Budé, Lettres, I, p.35-38. Omissions.

Il ne s'est rien passé

Il ne s'est rien passé à Neuchâtel depuis la dernière lettre d'Ancillon. Le prince de Conti est finalement parti; il a récusé hier le tiers des trois États, à savoir [Jean-Jacques I] Sandoz (dit Marval), Obri et [Simon (?)] Chevalier, mais les prétextes étaient légers et il a été condamné. Aujourd'hui il a mis en question ce qui se ferait au tribunal, accusé d'avoir un préjugé négatif contre lui. Ses protestations ne seront vraisemblablement pas reçues. Avec le départ de Conti, la voie est libre pour Friedrich I. Il y a à Neuchâtel bon nombre de Genevois hostiles au roi de Prusse, c'est à dire de Cambiague, [Antoine] Tronchin, [Ami (?)] Le Fort, [Barthélemy] Pellissari et Godet. Ancillon a envoyé par un commis de [Messieurs] Saladin trois exemplaires de leurs actes, et de leurs recueils de pièces. Ils sont destinés à JA, [Jean-Robert] Chouet et [Henri] Du Quesne. Il trouvera aussi le mémoire du prince. Il faudra envoyer à d'Arzeliers le paquet et au maître des postes [Abraham] Diodati un exemplaire de la prescription. Son Excellence [Ernst de Metternich] a écrit au roi qu'elle avait reçu la harangue de JA [De componendis] et qu'elle lui envoyait par le postillon de ses cents Suisses l'exemplaire que JA lui avait dédié. Rosselet s'est rétracté mais trop tard, le roi avait augmenté (?) sa pension à 500 écus. Ancillon ne peut écrire à Chouet et demande à JA de le saluer pour lui ainsi que son épouse.

Adresse

[Genève]

Commentaire

Les informations contenues dans la lettre, ayant trait à la succession de Neuchâtel, permettent de rétablir le millésime.

Lieux

Émission

RĂ©ception

Genève

Conservation

Genève

Cités dans la lettre