Lettre 2071 de Samuel Werenfels Ă  Jean-Alphonse Turrettini

Lettre autographe, signée, adressée. Inédite. (L)
Archives de la Fondation Turrettini (Genève), 1/Gd.W.3-II

Pro labore. quem

Werenfels remercie JA de la peine qu'il se donne pour ses affaires. Il lui fait par la suite un résumé de sa situation à partir de l'année 1705 quand, le 13 novembre, il a prêté 500 talères aux frères [Ami, Pierre et Jean-Daniel] Perdriau qu'il a inscrits ainsi parmi ses débiteurs. Il a augmenté cette somme en 1708 de 100 talères supplémentaires, comme le témoigne son livre de comptes. On ne lui a rien notifié concernant le changement du débiteur; il n'a pas su que la société des Frères Perdriau était rompue et du reste tous les billets qu'il a et qui sont signés par "Les Frères Perdriau" semblent montrer le contraire. À la question donc s'il aurait un autre débiteur que celui de 1705, il répondrait plutôt par la négative du moment que personne ne lui a indiqué de changement ni d'autres noms et qu'il n'en a par conséquent pas inscrit de nouveaux dans son livre. Si la société des Frères Perdriau ne lui doit rien aujourd'hui, comment la dette contractée en 1705 a-t-elle été acquittée? Est-il licite qu'ils aient fait des transactions sans l'en avertir et sans son consentement? Si la société était dissoute, n'auraient-ils pas dû le prévenir et lui demander s'il souhaitait que son argent fût transféré à une autre société? Il attend l'avis de JA sur ces questions, il craint fort que, si un procès est engagé, les frais ne soient substantiels. En tout cas, il ne fera rien avant d'avoir la réponse de JA.

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Genève

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