Lettre 1080 de Jean-Antoine Dautun à Jean-Alphonse Turrettini

Lettre autographe, signée. Inédite. (F)
Archives de la Fondation Turrettini (Genève), 1/Gd.D.3

J'ay receu... qui m'auroit

Dautun a été peiné d'apprendre la maladie de la tante de JA [Marie I Turrettini] et lui exprime ses vœux. Quant au jeune homme que JA lui a recommandé [Pierre II Bellamy (?)], il a commencé à suivre le catéchisme chez Dautun qui s'enquerra de temps à autre de ses progrès. Le problème est qu'il va au collège où il reçoit des leçons en allemand sans comprendre la langue. Il vaudrait mieux que pendant quelques mois il interrompît son latin pour ne se consacrer qu'à l'allemand ou alors qu'on l'envoie à une simple école allemande en lui donnant des leçons de latin à la maison. Il a parlé à l'un des héritiers de Richier qui lui a dit avoir appris que feu Léger avait laissé des enfants; on ne veut donc pas se dessaisir des exemplaires qu'on a sans l'avis de ces enfants. Comme Dautun garde des mesures avec la veuve et les enfants de son défunt collègue, il a fait semblant de croire à cette explication, tout en sachant que leur bon ami [Antoine I] Léger offre caution en cas de besoin. Voilà l'incommodité de l'Allemagne. C'est un pays dans lequel il faut vivre dans la plus grande circonspection par la fausse délicatesse de ses habitants. Deux sermons qu'il avait envoyés à Amsterdam ont été volés avec bien d'autres choses.

Adresse

[Genève]

Commentaire

Lieux

Émission

Réception

Genève

Conservation

Genève

Cités dans la lettre