Lettre 967 de François Janiçon à Jean-Alphonse Turrettini

Lettre autographe, signée, adressée. Inédite. (F)
Archives de la Fondation Turrettini (Genève), 1/Gd.J.4

Quoi que j'aye

Le solliciteur de procès que Janiçon a indiqué à JA pour son ami de Berne attend toujours la réponse de celui-ci concernant le paiement des vingt-cinq écus qu'il dit lui être dûs. Picques, dont Janiçon transmet une lettre à JA, prétend à la charge de professeur de syriaque qui était occupée par feu [Barthélemy] Herbelot; les concurrents sont Galland, dont Herbelot se servait pour la composition de la Bibliothèque orientale sur le point d'être achevée, et un certain Cherant (ou Bernant). Mademoiselle de Clisson est décédée; elle laisse plusieurs legs, dont deux de 4'000 livres chacun destinés respectivement à de Cresseil et à de La Bastide, ce dernier legs étant destiné à acheter une bague pour de La Bastide. On soupçonnait depuis des années des relations étroites entre cette dame et de La Bastide et on parlait même de ce qu'on appelle, sans raison, un mariage de conscience. Janiçon est très impatient de savoir où en sont les affaires générales [de Genève] avec la Cour mais il attendra que JA en parle. Il demande à son correspondant de lui envoyer un exemplaire des éventuelles nouvelles impressions ou réimpressions faites à Genève. JA trouvera ci-joint l'extrait d'une lettre de Bayle contenant des nouvelles littéraires et, en original, la dernière d'[Henri] Basnage de Beauval.

Adresse

Genève

Commentaire

Janiçon date la lettre par mégarde de 1695; que le millésime correct soit 1696 est confirmé, entre autres, par le fait qu'il annonce la mort de Herbelot, arrivée, d'après Niceron, le 08.12.1695.

Lieux

Émission

Réception

Genève

Conservation

Genève

Cités dans la lettre