5000 Lettres

No d'inventaire Année Date de classement De/A Correspondant-e (Nom Prénom Dates) Nombre de scan(s)
4927 1737 03.03.1737 de Appia Cyprien (1680/1682-1744) 2
4912 1737 08.01.1737 de Du Plan de Ribot du Cayla Benjamin (1688-1763) 2
4928 1737 05.03.1737 à Escher Hans Kaspar II (1678-1762)
4913 1737 08.01.1737 de Eyraud Paul (dit Hérault) (1670-1743) 2
4929 1737 19.03.1737 de Du Plan de Ribot du Cayla Benjamin (1688-1763) 2
4914 1737 08.01.1737 à Escher Hans Kaspar II (1678-1762)
4930 1737 29.03.1737 de Jahier Jean (1676-1750) 2
4915 1737 18.01.1737 de Ostervald Jean-Frédéric I (1663-1747) 2
4931 1737 30.03.1737 de Donadoni Anton Maria (~1715-?) 3
4916 1737 22.01.1737 à Schaub Lukas (1690-1758) 2
4932 1737 12.04.1737 à Crousaz Jean-Pierre de (1663-1750)
4917 1737 31.01.1737 de Pesmes de Saint-Saphorin François-Louis de (1668-1737) 2
4933 1737 18.04.1737 de Altmann Johann Georg (1695-1758) 1
4918 1737 13.02.1737 de Ott Johann Baptista (1661-1742) 2
4934 1737 18.04.1737 de Eynard Jacques II (1700-1773)
4919 1737 14.02.1737 de Pictet François II (1691-1742) 2
4935 1737 29.04.1737 de Appia Cyprien (1680/1682-1744) 2
4920 1737 17.02.1737 de Erlach Hieronymus von (1667-1748) 3
4921 1737 20.02.1737 de Escher Hans Kaspar II (1678-1762) 3
4922 1737 21.02.1737 de Gruner David (~1686-1764) 3

Lettre 4914 de Jean-Alphonse Turrettini à Hans Kaspar II Escher

Genève 08.01.1737

A l'occasion du

À Genève ont eu lieu les élections des syndics; les postes à repourvoir étaient ceux de feu [David] Sartoris, Marc-Conrad Trembley, [Gabriel] Grenus et Charles Lullin; trois de ces magistrats ont été enlevés par les malheureux troubles (la mort du premier en a été, selon toutes les apparences, une suite causée par la douleur). Il ne restait donc de ce syndicat-là que Grenus, qui a été effectivement élu et se trouve être le premier syndic; les autres sont Pictet le jeune [Jean-Louis], Gallatin le...

Genève 08.01.1737


Lettre autographe, signée. Inédite. (F)
Zentralbibliothek (Zürich), FA v.Wyss III.102 (37)


A l'occasion du


À Genève ont eu lieu les élections des syndics; les postes à repourvoir étaient ceux de feu [David] Sartoris, Marc-Conrad Trembley, [Gabriel] Grenus et Charles Lullin; trois de ces magistrats ont été enlevés par les malheureux troubles (la mort du premier en a été, selon toutes les apparences, une suite causée par la douleur). Il ne restait donc de ce syndicat-là que Grenus, qui a été effectivement élu et se trouve être le premier syndic; les autres sont Pictet le jeune [Jean-Louis], Gallatin le jeune [André] et Des Arts. Il y a eu plusieurs cabales pour exclure les deux premiers, contre lesquels on a semé des billets injurieux et des calomnies, qui leur ont fait perdre plusieurs centaines de voix. Ils ont été quand même élus et le premier avec beaucoup d'avantage. Le Conseil des Deux-Cents et le Conseil général se sont déroulés avec beaucoup d'ordre et de tranquillité. La manière dont JA a parlé, quoi que très libre et guère flatteuse, n'a pas été désapprouvée. On attend les sages conseils des alliés sur les deux chefs de la Lettre du comte [Armand-Louis] de Marsay; celle-ci contient sûrement des choses excellentes mais JA partage l'avis d'Escher selon lequel il y en a d'autres plus difficiles à comprendre et dont on peut appréhender les effets. Parmi ces choses-là, il faut mentionner la suggestion d'assembler le Conseil général pour délibérer de choses qui n'ont jamais été portées à son attention, ce qui bouleverserait de fonds en comble la constitution. Pour ce qui est des assemblées des Compagnies bourgeoises, Escher dit très justement qu'il faut les interdire; mais comment les Conseils le peuvent-ils faire dans le déplorable état dans lequel on se trouve? Si on le faisait, il y aurait de nouvelles prises d'armes. Le correspondant prétend qu'il n'y a aucune impossibilité à faire comprendre certaines choses à la bourgeoisie; qu'il dise alors quels sont ces moyens, puisqu'à Genève on n'en voit aucun, le peuple ayant été séduit et empoisonné. Dans une telle situation, le seul remède que JA voit [sc. une représentation des alliés] ne semble pas être jugé praticable par Escher.

Adresse

[Zurich]


Lieux

Émission

Genève

Réception

Zurich

Conservation

Zurich


Cités dans la lettre