Lettre 937 de Paul L'Escot à Jean-Alphonse Turrettini

Lettre autographe, signée, adressée. Inédite. (F)
Archives de la Fondation Turrettini (Genève), 1/Gd.L.21

Quoyque j'aye sujet de me plaindre

Même si JA semble l'avoir oublié, L'Escot lui écrit pour lui faire part de la joie dans laquelle il est à la suite de la capitulation de Namur le I^er septembre, après les efforts inutiles que les 110'000 Français avaient faits pour en faire lever le siège. Il enverra par la suite à JA les articles de la capitulation mais il tient à lui donner les points principaux. Les Français devront quitter la place le 5 du mois à 7h du matin aux conditions dictées par les vainqueurs. Les alliés leur fourniront les chevaux nécessaires, notamment pour les canons et les mortiers. Les blessés et malades seront logés dans la ville aux frais des alliés. Aucun officier ni autre personne à qui les bourgeois de Namur auront prêté de l'argent ne pourront être arrêtés. Les prisonniers seront rendus de part et d'autre. On ne pourra prétendre des assiégés aucune indemnité. Cette capitulation, signée par Son Altesse de Bavière [Maximilien II Emmanuel] d'une part et par le maréchal de Bouflers et Monsieur de Guiscard de l'autre est fort honorable pour les assiégés; les alliés l'ont souscrite parce que la conquête est d'une très grande importance. Un ministre d'ici se plaint du long silence de JA.

Adresse

[Genève]

Commentaire

Lieux

Émission

Réception

Genève

Conservation

Genève

Cités dans la lettre