Lettre 14 de Jean-Antoine Dautun à Jean-Alphonse Turrettini

Lettre autographe, signée, adressée. Inédite. (F)
Archives de la Fondation Turrettini (Genève), 1/Gd.D.3

... Si je n'ay pas

Dautun est bien occupé avec le fils [Beat Rudolf] du bailli [Beat Fischer] qui a déjà terminé sa philosophie, sauf la métaphysique. À ce propos, il demande à JA de lui envoyer ce que Paul [L'Escot (?)] a copié pour lui, même s'il n'a pas pu compléter le tout. Pour le Nouveau Testament grec, il en a trouvé un sur place car il y a dans la maison un proposant [Bächlin] qui s'occupe des deux derniers fils [Samuel et Heinrich Friedrich] du bailli et avec lequel on peut parler français. Avec le ministre, qui parle aussi un peu le français, il s'exprime d'habitude en latin. La veille a eu lieu un repas avec tous les ministres (sept ou huit) du bailliage, et on est resté trois heures à table à parler allemand, pour la plus grande « joie» de Dautun qui ne connaît pas cette langue! Il s'agit en tout cas d'honnêtes gens et il a été heureux d'avoir connu autant de monde en un seul jour. Bénédict [II] Turrettini devrait recevoir une balle avec des livres envoyés à Dautun par son frère [Pierre]. Il a lu quelque chose du Calendrier romain; c'est un ouvrage curieux mais difficile car on y montre les divers moyens inventés pour faire accorder le mouvement du soleil avec celui de la lune. JA pourra lire ce livre d'ici un an avec plus de facilité et donc de profit. Il est charmé du génie, du savoir et de l'éloquence de Cicéron dont il lit le De officiis avec son élève.

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Genève

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Genève

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Genève

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