Lettre 4158 de Christoph Steiger à Jean-Alphonse Turrettini

Lettre autographe, signée. Inédite. (F)
Archives de la Fondation Turrettini (Genève), 1/Gd.S.23

J'ay vû par l'honeur de la

La lettre de JA a montré à Steiger que [Crinsoz] de Bionnens ne se lassait pas de publier ses faiblesses et son faux point d'honneur. Il est vrai que JA a une fois indiqué à Steiger les motifs pour lesquels il n'avait pas jugé à propos que de Bionnens publiât ses sentiments sur les serments, sans pour autant désirer que Steiger en fît autant pour l'Apologie. Si du reste celui-ci a écrit à de Bionnens, cela a été de son propre chef et non pas à la sollicitation de son correspondant. Il pensait en effet que LL.EE. n'approuveraient pas entièrement son système sur les serments. De Bionnens est donc dans le tort s'il accuse JA; en effet celui-ci a même préconisé la douceur à son égard au cas où son affaire serait examinée par LL.EE. C'est donc injustement que de Bionnens l'accuse et Steiger sera toujours prêt à témoigner là-dessus. LL.EE. prennent toute la part due à ce qui arrive à Genève à cause d'un voisin si jaloux et si peu affectionné [Victor-Amédée II (?)]. Il sera difficile de trouver une issue juste avec un voisin qui voudrait tout prendre, même la ville. Les deux alliés, la France et l'Angleterre, interviendront d'une manière ou d'une autre. Steiger n'avait pas eu connaissance de la mort de l'ancien syndic [Antoine] Tronchin qui était l'un de ses patrons. Il est persuadé que le frère [Jean] succèdera à la même place. Les ministres étrangers ne sont pas venus à la Diète des Suisses où on n'a traité que les affaires internes.

Adresse

[Genève]

Commentaire

Lieux

Émission

Réception

Genève

Conservation

Genève

Cités dans la lettre