Lettre 4155 de Jean-Frédéric I Ostervald à Jean-Alphonse Turrettini

Lettre autographe, signée, adressée. Inédite. (F)
Bibliothèque de Genève, Ms fr 491 (f.140-141)

J'ai eté sensiblement

Ostervald a eu du chagrin en apprenant la mort du syndic [Antoine] Tronchin; c'était l'un de ses bons amis, comme il l'a écrit à son frère [Jean] et à son fils [Louis II]. Tout ce qui porte du reste le nom de Tronchin lui est cher. Il fait des vœux pour la santé de JA. Il se fait aussi du souci pour [Jean-Robert] Chouet qui, à ce qu'il a su, s'affaiblit et se trouve dans un âge très avancé. Il le croit âgé de quatre-vingt-dix ans. [Benjamin] Godefroy a remis à Ostervald la thèse de JA De existentia Dei [1730] ; il comprend que son ami puisse dire qu'il a travaillé à ce projet avec beaucoup de plaisir; on le sent à la lecture. Cela faisait longtemps qu'Ostervald n'avait pas lu quelque chose avec autant de profit et d'intérêt. Godefroy retournera bientôt à Berlin où il semble qu'il puisse y avoir une ouverture pour lui, non pas en ville mais dans les environs. Ostervald a toujours cru que les pauvres gens du Pragelas seraient obligés de sortir de leur pays et que l'intervention des Puissances protestantes n'aboutirait à rien. La relation de [Michel] Léger ne permet pas d'espérer que le prince [Victor-Amédée II] leur soit favorable. C'est de tous les côtés que les protestants déchoient, et notamment les réformés, alors que l'irreligion et l'impiété prennent une nouvelle vigueur.

Adresse

Genève

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Lieux

Émission

RĂ©ception

Genève

Conservation

Genève

Cités dans la lettre