5000 Lettres

No d'inventaire Année Date de classement De/A Correspondant-e (Nom Prénom Dates) Nombre de scan(s)
4145 1730 13.05.1730 de Crousaz Jean-Pierre de (1663-1750) 2
4408 1732 12.10.1732 de Crousaz Jean-Pierre de (1663-1750) 4
4412 1732 24.10.1732 de Crousaz Jean-Pierre de (1663-1750) 2
4548 1733 26.10.1733 à Crousaz Jean-Pierre de (1663-1750)
4549 1733 27.10.1733 de Crousaz Jean-Pierre de (1663-1750) 2
4567 1734 01.01.1734 à Crousaz Jean-Pierre de (1663-1750)
4570 1734 03.01.1734 de Crousaz Jean-Pierre de (1663-1750) 4
4574 1734 10.01.1734 de Crousaz Jean-Pierre de (1663-1750) 4
4576 1734 22.01.1734 de Crousaz Jean-Pierre de (1663-1750) 4
4581 1734 21.02.1734 de Crousaz Jean-Pierre de (1663-1750) 4
4585 1734 03.03.1734 à Crousaz Jean-Pierre de (1663-1750)
4587 1734 04.03.1734 de Crousaz Jean-Pierre de (1663-1750) 4
4606 1734 05.04.1734 de Crousaz Jean-Pierre de (1663-1750) 4
4611 1734 14.04.1734 à Crousaz Jean-Pierre de (1663-1750)
4616 1734 18.04.1734 de Crousaz Jean-Pierre de (1663-1750) 4
4730 1735 19.01.1735 à Crousaz Jean-Pierre de (1663-1750)
4737 1735 08.02.1735 à Crousaz Jean-Pierre de (1663-1750)
4751 1735 01.05.1735 de Crousaz Jean-Pierre de (1663-1750) 4
4753 1735 10.05.1735 à Crousaz Jean-Pierre de (1663-1750)
4802 1735 23.09.1735 de Crousaz Jean-Pierre de (1663-1750) 4

Lettre 3837 de Adám Ficsor à Jean-Alphonse Turrettini

Londres 22.09.1727

Que direz vous de

Il ne faudrait pas qu'à cause de son long silence, JA pensât à Ficsor comme à un ingrat. Cela est dû à la période difficile qu'il a traversée. Au contraire, il garde une très grande reconnaissance pour son correspondant qui a eu à son égard tant de bontés pendant son séjour à Genève. Depuis qu'il est arrivé à Londres, il a employé beaucoup de zèle à défendre la réputation de Genève contre des gens envieux qui, sous un prétexte spécieux d'orthodoxie, calomnient tous ceux qui ne leur ressemblent p...

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Lettre 3837 de Adám Ficsor à Jean-Alphonse Turrettini

Londres 22.09.1727


Lettre autographe, signée, adressée. Inédite. (F)
Archives de la Fondation Turrettini (Genève), 1/Gd.F.4


Que direz vous de


Il ne faudrait pas qu'à cause de son long silence, JA pensât à Ficsor comme à un ingrat. Cela est dû à la période difficile qu'il a traversée. Au contraire, il garde une très grande reconnaissance pour son correspondant qui a eu à son égard tant de bontés pendant son séjour à Genève. Depuis qu'il est arrivé à Londres, il a employé beaucoup de zèle à défendre la réputation de Genève contre des gens envieux qui, sous un prétexte spécieux d'orthodoxie, calomnient tous ceux qui ne leur ressemblent pas, en les accusant témérairement d'hérésie. Il s'est permis de distribuer la lettre de l'archevêque de Cantorbéry [Wake, Epistola] dans laquelle ce haut prélat rendait justice aux professeurs de Genève et à la pureté de la doctrine qu'on enseigne à l'Académie de cette ville. Maintenant heureusement on ne regarde plus celle-ci comme un corps rongé par la gangrène. Depuis son départ de Genève et de Paris, il a essuyé beaucoup de traverses jusqu'au moment où la providence a mis sur son chemin le chevalier Strickland qui lui a confié l'éducation d'un jeune gentilhomme irlandais qui devait s'engager dans un voyage de 2-3 ans à travers la Hollande, l'Allemagne, Genève et l'Italie. Mais le chevalier le mit en garde à propos du jeune homme, qu'il soupçonnait d'être secrètement papiste. Il lui dit même que s'il était obligé d'interrompre son voyage à cause de la mauvaise conduite de son pupille, il pourrait compter sur la récompense qui lui était due. Ce fut en effet ce qui se passa et il fut obligé d'interrompre le périple à Utrecht et de revenir à Londres; le chevalier fut amplement satisfait de sa conduite et lui fit cadeau de 100 livres sterling, alors qu'il renonçait définitivement à l'éducation du jeune Irlandais. Ce seigneur continue de le protéger; il l'invite souvent à sa table et lui témoigne une grande bienveillance. Il y a d'ailleurs d'autres Anglais qui lui veulent du bien, sans tenir compte des réfugiés français qui, l'ayant souvent entendu prêcher, ont conçu de l'amitié pour lui. Tout irait pour le mieux s'il se proposait de rester dans ce pays de la liberté mais il veut rentrer en Transylvanie pour consoler ses frères qui depuis longtemps gémissent sous la tyrannie papiste. C'est pourquoi il demande à JA d'écrire à l'archevêque de Cantorbéry et à d'autres évêques de sa connaissance, comme ceux de Londres [Gibson], York [Blackburn] et Salisbury [Hoadly] ainsi qu'au docteur [Samuel] Clarke, pour qu'ils l'autorisent à faire une collecte qui lui permette de rentrer dans son pays. Si JA ne l'estime pas trop prématuré, il aimerait aussi quela Vénérable Compagnie en soit informée et lui fournisse une attestation pour les études qu'il a accomplies à Genève, la consécration qu'il y a reçue etc. Il prend part à l'affliction de JA à l'occasion de la mort de Samuel Turrettini.

Adresse

Genève


Lieux

Émission

Londres

Réception

Genève

Conservation

Genève


Cités dans la lettre

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