Lettre 3676 de Hans Kaspar II Escher à Jean-Alphonse Turrettini

Lettre autographe, signée. Inédite. (F)
Bibliothèque de Genève, Ms fr 487 (f.85-86)

Je souhaite de

Le 16 juillet, Escher a été élu vice-bourgmestre et quinze jours plus tard il est parti pour les bailliages ultramontains en qualité de syndicateur. Cette charge a cela de singulier qu'un protestant se trouve être le chef du gouvernement d'une petite portion d'Italie, comprenant 150 bonnes paroisses, que les catholiques regardent comme une terre sainte. Et voilà qu'Escher, qui comptait sortir des affaires publiques pour vaquer à ses études et se préparer à une meilleure vie, se trouve embarrassé entre le désir de le faire et pas assez de courage pour rompre ces liens. Il est à présent sur la voie du retour. Il envoie son fils cadet [Hans Jakob II] à Genève pour y étudier quelque temps; il veut surtout qu'il apprenne le français, sans s'attacher au reste à aucune science en particulier mais en goûtant un peu à chacune. Il aimerait qu'il affine son entendement, tant pour la spéculation que pour la conduite de vie; il sait qu'à Genève les études sont conformes à celà et qu'on connaît le ridicule d'une érudition, qui ne consiste qu'à bourrer le crâne de matériaux mal digérés. Genève doit cette méthode à JA. Le jeune homme sera le porteur de cette lettre.

Adresse

[Genève]

Commentaire

Lieux

Émission

Réception

Genève

Conservation

Genève

Cités dans la lettre