Lettre 1800 de Niklaus Tscharner à Jean-Alphonse Turrettini

Lettre autographe, signée. Inédite. (F)
Bibliothèque de Genève, Ms fr 492 (f.308-309)

Ma femme s'estoit

La femme de Tscharner était indisposée au moment où la dernière lettre de JA est arrivée, mais on n'a pas manqué de l'envoyer aussitôt à son père [Emmanuel de Graffenried]. Celui-ci a l'esprit doux et paisible mais malheureusement ses sentiments pour conserver la paix ne sont pas toujours suivis de ses concitoyens. Il leur a fait savoir qu'il a su, par les lettres qu'il a reçues des députés [Hans Jakob Ulrich et Johannes II Escher], que les troubles se sont un peu calmés à Genève; sa femme et lui n'ont malheureusement pas répondu à JA qu'ils vénèrent et dont l'humilité lui fait se cacher à lui-même ses mérites, comme l'ingratitude des hommes les leur fait méconnaître dans sa patrie. Il prie Dieu pour que l'union se rétablisse à Genève mais l'endurcissement et l'esprit d'orgueil règnent désormais partout en Europe; personne ne se contente de sa condition et tous veulent être plus qu'ils ne sont. Il remercie encore une fois JA qui leur avait procuré un aussi bon précepteur que Sclafer.

Adresse

[Genève]

Commentaire

Lieux

Émission

Réception

Genève

Conservation

Genève

Cités dans la lettre