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Gernler Theodor null

(1670-1723)

Biographie

Gernler Theodor (1670-1723) Né en Suisse, à Bâle. Fils de l’antistès et professeur d’Ancien Testament Lukas, frère de Johann Heinrich* et neveu de Johannes Zwinger*. Fit ses études de philosophie à Bâle en 1682, puis de théologie de 1685 à 1688. Après un passage à Zurich, entre 1688 et 1689, il fut consacré en 1690 et exerça quelque temps à Genève, puis à Paris en 1691. De 1691 à 1692, il fut aumônier militaire du régiment Stoppa, basé en Flandres. Les années suivantes furent consacrées à des voyages en Hollande, à Leyde en 1692, et en Allemagne, à Francfort, en 1693. Il revint ensuite, à partir de mai 1693, à Genève où il exerça les fonctions de ministre de l’Église allemande jusqu’en 1697. Il fut ensuite ministre à Bâle, au Waisenhaus (1697-1700), à Saint-Jacques de 1700 à 1701, à l’Hôpital de 1702 à 1708, enfin à Sainte-Élisabeth jusqu’à sa mort. Il donnait aussi des cours privés de théologie et fut membre de la Chambre des prosélytes. Ses lettres à Turrettini sont des lettres de jeunesse et concernent principalement des questions de philosophie. Jean-Frédéric I Ostervald* en déplora la mort prématurée, en le définissant un homme de bien ; d’après le même Ostervald, Gernler était très proche de Samuel Werenfels*.

Bibliographie

DMB, 4, p.154, n.920; M.-C. Pitassi, « Les amours de jeunesse : échos cartésiens dans la correspondance du théologien Jean-Alphonse Turrettini (1671-1737) », Rivista di filosofia neo-scolastica, 93, 2001, p.191-207.

A reçu les lettres

Son nom est cité dans les lettres