Lettre 3588 de Jean-Frédéric I Ostervald à Jean-Alphonse Turrettini

Lettre autographe, signée, adressée. Inédite. (F)
Bibliothèque de Genève, Ms fr 491 (f.44-45)

Comme vous me dites

Ostervald remercie JA de lui avoir fait part de la réponse du comte [Friedrich Johannes] de Bothmer au comte [Armand-Louis] de Marsay; on verra ce que cela produira. On pourra suggérer au comte de Marsay d'écrire à de Bothmer qu'à Genève et dans le reste de la Suisse on parle beaucoup de la suspension du maire de Neuchâtel [François Chambrier] et qu'on croit que le roi [Friedrich Wilhelm I] a été trompé. En effet l'affaire est d'autant plus surprenante que le maire est un honnête homme, un magistrat intègre et un fidèle serviteur de Sa Majesté. Cette suspension a provoqué une abondante correspondance de la part de tout le voisinage qui a fait part d'une grande indignation. Ce sont du reste ses bonnes qualités qui l'ont perdu aux yeux du baron [de Strunckedé] et du ministre [d'Ilgen]. Il est vrai que la ville de Neuchâtel ne pense pas que le roi puisse suspendre les officiers selon son bon plaisir. Si tel était le cas, tout le monde serait vite à la merci du souverain et les tribunaux ne feraient qu'obéir au roi. Les députés ont informé LL.EE. de Berne, qui sont juges entre le prince et la ville, de toute cette affaire; celles-ci ont d'abord voulu essayer une solution à l'amiable en écrivant au roi. On verra quel en sera l'effet. Ostervald espère que les changements intervenus dans l'Église de Genève seront pour l'édification. Il est content que [Jean-Louis] Chouppard soit son collègue. Il écrira le lendemain à [Abraham] Bourgeois ce que JA souhaite.

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Genève

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RĂ©ception

Genève

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Genève

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