Lettre 167 de Jean-Alphonse Turrettini Ă  Johann Heinrich Gernler

Lettre autographe, signée. Inédite. (F)
Öffentliche Bibliothek der Universität (Basel), Ki. Ar. 130a 250 (n.f.)

Il y a fort longtems

JA félicite Gernler pour la petite fonction qu'il a obtenue dans l'attente d'une plus digne de lui. Il souhaite que son correspondant obtienne la chaire qui fut celle de son père [Lukas]. Il lui demande ensuite une grâce. Il y a quelques mois un ministre réfugié originaire du Languedoc, nommé [Antoine] Barbeyrac, frère de l'illustre médecin [Charles Barbeyrac], est mort à Lausanne en laissant une grande famille et point de biens. On voudrait trouver un moyen de faire étudier l'un de ses enfants [Jacques], un garçon de très bonnes mœurs et on a pensé au Collège d'Erasme. JA se demande si on ne pourrait pas lui trouver une place dans ce collège et supplie Gernler de s'occuper de cette affaire, qui lui tient à cœur comme s'il s'agissait de sa propre famille. Si son correspondant estimait que cela est possible, JA pourrait par la suite écrire lui-même à Werenfels le fils [Samuel] et Zwinger le médecin [Theodor]. Le frère de Gernler [Theodor] fait toujours des merveilles à Genève. Il prêche beaucoup et tous ceux qui l'entendent en sont satisfaits. Quant à JA, il continue doucement ses études sans trop se presser. Il fait de temps à autre de petites dissertations, dont il pourrait divertir son ami s'il passe au printemps par Bâle en allant en Hollande.

Adresse

[Bâle]

Commentaire

Lieux

Émission

RĂ©ception

Bâle

Conservation

Bâle

Cités dans la lettre