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Le peu de choses que JA a dit sur la gravité dans sa dernière lettre a fait naître des doutes chez son correspondant. Bien que très inexperimenté en philosophie, il tâchera aujourd'hui de les lever. Il commence par énoncer trois axiomes qu'on peut invoquer pour expliquer la gravité : le premier axiome selon lequel un corps simple et indivisé doit rester dans le même état tant qu'une cause externe ne vient pas le changer ; le deuxième, que la matière comprimée par le soleil et les étoiles fixes m...
Minute autographe. Inédite. (L) Archives de la Fondation Turrettini (Genève), 1/Gd.12.13
Quae Tibi postremis
Le peu de choses que JA a dit sur la gravité dans sa dernière lettre a fait naître des doutes chez son correspondant. Bien que très inexperimenté en philosophie, il tâchera aujourd'hui de les lever. Il commence par énoncer trois axiomes qu'on peut invoquer pour expliquer la gravité : le premier axiome selon lequel un corps simple et indivisé doit rester dans le même état tant qu'une cause externe ne vient pas le changer ; le deuxième, que la matière comprimée par le soleil et les étoiles fixes met en mouvement à soi les corps inférieurs (?)[attire à soi ?] ; le troisième, que pour ce qui concerne les corps en mouvement circulaire, plus ils sont en mouvement, plus ils ont tendance à s'éloigner de leur centre. Il montre ensuite en quoi ces trois principes expliquent la gravité, le premier parce qu'il fait de la gravité une qualité externe des corps, ceux-ci étant par leur nature indifférents aux lieux ; le deuxième qui montre que la gravité naît de la pression exercée par le soleil et les étoiles fixes; le troisième qui montre que les différents degrés de la gravité naissent du mouvement des différentes parties. Il répond ensuite aux objections concernant les trois principes et leur application à la gravité.
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Commentaire
Lettre inachevée. Nous proposons la date de 1686 parce que c'est à ce moment-là que JA commence à s'intéresser aux questions de physique et en discute avec Gernler et Dautun. Il est possible que cette lettre s'adresse à ce dernier plutôt qu'au premier en raison de l'appellatif de "maecenas" dont le gratifie l'expéditeur. Nous possédons une lettre de Dautun du 16.03.1686 qui traite de questions proches et à laquelle notre lettre pourrait répondre; mais nous préférons toutefois ne pas proposer de date plus précise et nous limiter à indiquer le millésime.