La perte de son fils cadet [Jean-Cyprien], qu'il chérissait plus que tout au monde, a profondément affecté Appia; c'était un garçon digne de la plus grande affection, aimé et estimé de tous. L'Église voyait en lui le successeur de son père. Il faudra une aide extraordinaire du Ciel pour soutenir Appia dans cette affliction. Il remercie JA de tout ce qu'il a fait pour le garçon, jusque dans sa maladie. Il lui est en particulier très obligé d'avoir poussé Messieurs de l'Église italienne à le grati...
Lettre autographe, signée, adressée. Inédite. (F) Archives de la Fondation Turrettini (Genève), 1/Gd.A.7
J'ai bien reçu celle que
La perte de son fils cadet [Jean-Cyprien], qu'il chérissait plus que tout au monde, a profondément affecté Appia; c'était un garçon digne de la plus grande affection, aimé et estimé de tous. L'Église voyait en lui le successeur de son père. Il faudra une aide extraordinaire du Ciel pour soutenir Appia dans cette affliction. Il remercie JA de tout ce qu'il a fait pour le garçon, jusque dans sa maladie. Il lui est en particulier très obligé d'avoir poussé Messieurs de l'Église italienne à le gratifier d'un quart de la pension de son fils pour payer les frais de la maladie du défunt et de sa sépulture. Désormais le seul qui pourrait concurrencer le jeune [Jacques (?)] Peyran est son neveu [Daniel-Joseph], actuellement à Bâle. Appia ignore les projets de son frère [Paul I] à son endroit et ne sait donc s'il serait disposé à le faire venir à Genève. Il l'informera de la situation. Il forme des vœux pour la conservation de JA.