Rosset, qui, pour n'avoir pas pu écrire lui-même à JA avait chargé son fils [Jean-Alphonse] de le faire, remercie son correspondant de bien vouloir appuyer ses prétentions auprès de Son Excellence [Hieronymus] d'Erlach et du banneret Luternau; il sait que son témoignage sera d'un grand poids. Il a bon espoir puisque le fils d'Erlach [Hans Rudolf], bailli de Morges, a beaucoup d'affection pour lui, ce que Rosset doit au bailli de Lausanne [Karl Hackbrett] et à sa femme. Il ne connaît en revanche...
Lettre autographe, signée. Inédite. (F) Archives de la Fondation Turrettini (Genève), 1/Gd.R.13
Je suis extrémement
Rosset, qui, pour n'avoir pas pu écrire lui-même à JA avait chargé son fils [Jean-Alphonse] de le faire, remercie son correspondant de bien vouloir appuyer ses prétentions auprès de Son Excellence [Hieronymus] d'Erlach et du banneret Luternau; il sait que son témoignage sera d'un grand poids. Il a bon espoir puisque le fils d'Erlach [Hans Rudolf], bailli de Morges, a beaucoup d'affection pour lui, ce que Rosset doit au bailli de Lausanne [Karl Hackbrett] et à sa femme. Il ne connaît en revanche pas, ni n'est connu du banneret Luternau. Il demande à JA d'écrire à ces deux seigneurs directement, dès qu'il le pourra. Les concurrents de Rosset sont [Albert-François] Bourgeois, [Jean-Pierre] Bergier de Pont, neveu du défunt [Gabriel Bergier], à qui il est apparenté puisque son frère aîné [II] et Bergier ont épousé deux sœurs. C'est le sort de Rosset d'être traversé par ses meilleurs amis. Il espère obtenir cette charge mais il n'a plus l'âge de faire dépendre son bonheur de ce genre de choses. Il envoie une petite bagatelle pour Jean Say.