Grenus remercie JA de toutes les bontés qu'il a eues à l'égard de son fils le ministre [Jean-Antoine] ; celui-ci se serait rendu lui-même à Saconnex pour le remercier de vive voix si le mauvais temps ne l'avait pas retenu. Il écrit au ministre [Jacques II] Eynard pour lui faire connaître ses sentiments concernant la vocation reçue de l'Église de Francfort. Il se sent assez de courage pour remplir les fonctions ordinaires de la charge mais craindrait de devoir assumer aussi celle de son collègue,...
Lettre autographe, signée. Inédite. (F) Archives de la Fondation Turrettini (Genève), 1/Gd.G.15
Je vous reitere
Grenus remercie JA de toutes les bontés qu'il a eues à l'égard de son fils le ministre [Jean-Antoine] ; celui-ci se serait rendu lui-même à Saconnex pour le remercier de vive voix si le mauvais temps ne l'avait pas retenu. Il écrit au ministre [Jacques II] Eynard pour lui faire connaître ses sentiments concernant la vocation reçue de l'Église de Francfort. Il se sent assez de courage pour remplir les fonctions ordinaires de la charge mais craindrait de devoir assumer aussi celle de son collègue, si celui-ci tombait malade. Un ministre prêche normalement là-bas six fois par mois, ce qui reviendrait à douze en cas de remplacement et même 14 ou 15 si l'on considère certaines fêtes. Il demande donc à JA d'écrire à [Antoine] Matthieu en disant qu'il y a plusieurs personnes à Genève qui ont les qualités requises pour un tel poste mais qu'il serait difficile d'en trouver une qui cumulât aussi bien les fonctions ordinaires qu'extraordinaires. Dans un PS, il ajoute que le Conseil a été accablé le matin à cause de l'affaire de [Jacob] de Chapeaurouge.