2 Lettres

Lettre 4150 de Jean-Alphonse Turrettini à Cyprien Appia

Genève 18.06.1730

J'ai reçû presq

JA a reçu les deux dernières lettres d'Appia; celle du 14 mai, qui lui a été remise par Bessonnet, concernait son fils [Daniel-Isaac] qu'il aidera au mieux de ses possibilités mais à condition que celui-ci s'applique avec assiduité à l'étude. La seconde du 29 mai recommande quelques personnes dont on ne manquera pas de s'occuper. Il saisit l'occasion pour s'ouvrir franchement à son correspondant en lui disant combien la lettre envoyée le 14 mai à la Compagnie de Genève et signée par P[aul I] App...

+ 2 pages

page 1

ms_fr_00481_f120_01_ug59410_turrettini_file.jpg

page 2


ms_fr_00481_f120_02_ug59411_turrettini_file.jpg

page 3

ms_fr_00481_f120_03_ug59412_turrettini_file.jpg

page 4


ms_fr_00481_f120_04_ug59413_turrettini_file.jpg

Genève 18.06.1730


Minute autographe, adressée. Inédite. (F)
Bibliothèque de Genève, Ms fr 481 (f.120)


J'ai reçû presq


JA a reçu les deux dernières lettres d'Appia; celle du 14 mai, qui lui a été remise par Bessonnet, concernait son fils [Daniel-Isaac] qu'il aidera au mieux de ses possibilités mais à condition que celui-ci s'applique avec assiduité à l'étude. La seconde du 29 mai recommande quelques personnes dont on ne manquera pas de s'occuper. Il saisit l'occasion pour s'ouvrir franchement à son correspondant en lui disant combien la lettre envoyée le 14 mai à la Compagnie de Genève et signée par P[aul I] Appia, D[avid] Léger, J[ean-Antoine (?)] Signoret et le destinataire lui-même a déplu. Il y a plusieurs raisons à cela. Tout d'abord parce que tous les signataires étaient des proches parents du jeune homme dont il s'agissait [Daniel-Isaac Appia] alors que le dernier synode vaudois tenu à Saint-Germain le 29 novembre 1729 avait décidé que les lettres écrites au sujet des pensions devaient être signées par les messieurs de la Table d'une part, mais aussi par trois autres pasteurs et quelques politiques accrédités d'autre part. Deuxièment, on a été blessé des plaintes qui ont été faites contre des personnes à qui on reproche de discréditer, de bouche et par écrit, le jeune homme en question. Troisièmement, – et c'est ce qui est le plus grave – on a été choqué de ce que dit la lettre de feu Combe[-Magnot] ; même si ce que les signataires lui reprochent s'avère vrai, ce serait de la charité chrétienne de passer sous silence certaines choses, au lieu de les ébruiter jusque dans les pays étrangers. Outre cela, la lettre fait dire à des moines et à des prêtres que Combe a reçu de l'argent des pauvres tempêtés [mis à mal par la tempête (?)] pour se guérir d'une maladie qu'il avait, remarque qui a paru d'autant plus injuste que feu Combe n'a reçu que 61 florins de Piémont. On a donc été très affligé de constater que les divisions continuaient parmi eux alors qu'on les croyait assoupies; JA doit dire franchement à son correspondant qu'il est regardé lui-même comme le principal fauteur de divisions alors que tous devraient agir pour la paix et l'union. De plus, il n'est pas dans l'intérêt des Vaudois de se faire des ennemis à l'étranger. Un PS ajoute, outre les salutations de Bessonnet, qu'on dit ici qu'on retient la lettre que les Églises vaudoises ont dû écrire à [Michel] Léger pour le remercier de ses soins.

Adresse

[Italie]


Lieux

Émission

Genève

Réception

Italie

Conservation

Genève


Cités dans la lettre

+ 2 pages

page 1

ms_fr_00481_f120_01_ug59410_turrettini_file.jpg

page 2


ms_fr_00481_f120_02_ug59411_turrettini_file.jpg

page 3

ms_fr_00481_f120_03_ug59412_turrettini_file.jpg

page 4


ms_fr_00481_f120_04_ug59413_turrettini_file.jpg