Ott transcrit quelques vers que son fils [Hans Heinrich II] lui a envoyés d'Angleterre au sujet de la mort de [Samuel] Turrettini qui l'a beaucoup affligé. Mais heureusement que dans la vie douleurs et joies se succèdent et se mélangent. Au moment même où il écrit cette lettre, on a fait savoir au Sénat la manière très favorable dont le roi d'Angleterre [George II] avait accueilli la lettre que les Suisses lui ont envoyée. Les Zurichois ont un motif de tristesse, c'est la mort de [Johann Konrad]...
Lettre autographe, adressée. Inédite. (L) Archives de la Fondation Turrettini (Genève), 1/Gd.10.I
Luctus & gaudia vitam
Ott transcrit quelques vers que son fils [Hans Heinrich II] lui a envoyés d'Angleterre au sujet de la mort de [Samuel] Turrettini qui l'a beaucoup affligé. Mais heureusement que dans la vie douleurs et joies se succèdent et se mélangent. Au moment même où il écrit cette lettre, on a fait savoir au Sénat la manière très favorable dont le roi d'Angleterre [George II] avait accueilli la lettre que les Suisses lui ont envoyée. Les Zurichois ont un motif de tristesse, c'est la mort de [Johann Konrad] Hottinger, pasteur à Höngg, fils de l'apothicaire [Hans Konrad] et neveu du théologien orientaliste [Johann Jakob I Hottinger] ; il laisse une veuve et des orphelins. Le gendre d'Ott, [Jakob (?)] Pestalozzi, ancien diacre de l'Église allemande de Genève, a été nommé à la place de Wattinger et le magistrat l'a confirmé dans cette fonction. [Johann Jakob] Scheuchzer a demandé à Ott s'il aurait connaissance de lettres de Bullinger qu'il aurait lui-même eu soin de laisser auprès de [Samuel] Turrettini. Le magistrat a chargé Ott de s'occuper de l'affaire.