3 Lettres

Lettre 3465 de Hans Konrad I Escher à Jean-Alphonse Turrettini

Zurich 14.02.1725

C'est avec bien du

C'est avec chagrin qu'Escher a appris que la santé de JA était à nouveau chancelante; il le remercie d'autant plus de la promptitude avec laquelle il l'a renseigné sur les extravagances de [Jeanne] Bonnet et de [Béat-Louis] de Muralt. Il prie Dieu de les faire revenir de leurs erreurs et de corriger tout le monde de la corruption. Pour ce qui concerne l'attitude de la France à la dernière Diète d'Aarau, et en particulier pour ce qui concerne le désir de JA de savoir si le roi [Louis XV] a fait p...

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Zurich 14.02.1725


Lettre autographe, signée. (F)
Archives de la Fondation Turrettini (Genève), 1/Gd.E.2

Budé, Lettres, II, p.41-43. Petites erreurs.


C'est avec bien du


C'est avec chagrin qu'Escher a appris que la santé de JA était à nouveau chancelante; il le remercie d'autant plus de la promptitude avec laquelle il l'a renseigné sur les extravagances de [Jeanne] Bonnet et de [Béat-Louis] de Muralt. Il prie Dieu de les faire revenir de leurs erreurs et de corriger tout le monde de la corruption. Pour ce qui concerne l'attitude de la France à la dernière Diète d'Aarau, et en particulier pour ce qui concerne le désir de JA de savoir si le roi [Louis XV] a fait proposer la restitution des pays conquis, on peut dire que [Bruzen] de La Martinière, qui s'y trouvait en qualité de secrétaire d'ambassade, n'a rien proposé publiquement. En particulier, dans les visites qu'il a faites aux députés, il n'a fait qu'un compliment général de la part du roi et de l'ambassadeur [d'Avaray], en assurant des bonnes intentions du souverain. Les Bâlois ont rapporté que l'ambassadeur leur avait fait entendre, de vive voix, que le roi ne pouvait plus leur accorder, en vertu de l'alliance, ce dont il était question pour l'Alsace, le terme étant expiré en septembre 1723. Le renouvellement de l'alliance doit être précédé, d'après le roi, d'une réunion entre tous les Cantons et de la restitution en question. Le roi d'Angleterre [George I], dans une lettre de notification aux États des Grisons de l'heureux accouchement de la princesse de Galles [Caroline Wilhelmina de Braunschweig-Lüneburg-Hanovre] a offert sa médiation pour résoudre le différend avec l'empereur [Karl VI] au sujet de la capitulation de Milan. Des lettres d'Allemagne annoncent l'intention du tsar [Pierre I] d'embrasser la religion réformée.

Adresse

[Genève]


Lieux

Émission

Zurich

Réception

Genève

Conservation

Genève


Cités dans la lettre

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