Daye était à Paris quand un des prédicateurs du Chelsea College (un hôpital à trois miles de Londres pour soldats blessés et malades) est mort; il occupera donc cette place dès son arrivée. Head est allé de Genève à Lyon et Grenoble d'où il se rendra à Rome; on espère l'avoir de nouveau pour l'été. Gee [II] restera encore à Genève. L'accueil favorable qu'on a réservé à la lettre adressée par Wake à la Compagnie de Genève ["Lettre de Mylord"] a été au-delà de ce qu'il pouvait espérer. Il a écrit...
Lettre autographe, signée. Inédite. (F) Bibliothèque de Genève, Ms fr 493 (119-120)
I am very much
Daye était à Paris quand un des prédicateurs du Chelsea College (un hôpital à trois miles de Londres pour soldats blessés et malades) est mort; il occupera donc cette place dès son arrivée. Head est allé de Genève à Lyon et Grenoble d'où il se rendra à Rome; on espère l'avoir de nouveau pour l'été. Gee [II] restera encore à Genève. L'accueil favorable qu'on a réservé à la lettre adressée par Wake à la Compagnie de Genève ["Lettre de Mylord"] a été au-delà de ce qu'il pouvait espérer. Il a écrit récemment, dans des termes très francs et honnêtes, à l'antistès de Zurich [Johann Ludwig Nüscheler] au sujet de la tyrannie religieuse et de la réunion. On lui a mandé d'Allemagne que Cyprian, dans un ouvrage virulent contre les réformés et leurs effort pour la réunion [Abgetrungener Unterricht (?)], a ouvert son cœur et attaqué Wake. Il est heureux d'apprendre de bonnes nouvelles sur l'attitude de Molesworth; à la prochaine session du Parlement, Wake plaidera à nouveau en faveur des pauvres Vaudois. Il n'a pas eu de nouvelles récentes de [Johann Jakob] Horner mais il a obtenu une promesse en sa faveur de la part de lord Carteret, lieutenant d'Irlande. Wake, qui remercie JA de l'intérêt qu'il porte à sa santé, remet celle-ci et sa vie entre les mains de Dieu. Après avoir terminé sa lettre, Wake a reçu la visite de Daye qui lui a donné la dernière lettre de JA; il adresse à celui-ci ses vœux de bon rétablissement et le remercie pour l'envoi des thèses [Disputatio, pars prima-secunda (?), 1724] qu'il lira avec grand plaisir, comme cela a toujours été le cas avec les autres écrits du Genevois.