Hirzel ne voudrait pas être considéré comme un ingrat, après tout ce qu'il a reçu lors de son séjour à Genève. Il remercie surtout JA de lui avoir transmis des sentiments de paix et d'union à l'égard des chrétiens et de lui avoir montré la fausseté de beaucoup de préjugés qui ne font qu'aigrir les esprits des uns et des autres. Il adresse ses salutations à [Jean-Robert] Chouet, qui est si précieux à l'Église et à l'État. Dans un PS, il ajoute qu'il a vu, à Lyon, le père Colonia et, à Paris, l'ab...
Lettre autographe, signée, adressée. Inédite. (F) Archives de la Fondation Turrettini (Genève), 1/Gd.H.7
Si je ne me suis
Hirzel ne voudrait pas être considéré comme un ingrat, après tout ce qu'il a reçu lors de son séjour à Genève. Il remercie surtout JA de lui avoir transmis des sentiments de paix et d'union à l'égard des chrétiens et de lui avoir montré la fausseté de beaucoup de préjugés qui ne font qu'aigrir les esprits des uns et des autres. Il adresse ses salutations à [Jean-Robert] Chouet, qui est si précieux à l'Église et à l'État. Dans un PS, il ajoute qu'il a vu, à Lyon, le père Colonia et, à Paris, l'abbé Bignon auquel il a transmis les compliments de JA. Il a aussi remis à [Jacob] Vernet la lettre de JA et s'est trouvé fort content de faire sa connaissance. À Paris, Hirzel est occupé avant tout à visiter les bibliothèques les plus remarquables de la ville; il aimerait partir au plutôt pour la Hollande où il passera l'hiver; il serait content d'avoir les lettres de recommandation pour l'Angleterre dont JA lui a parlé, au cas où naturellement il déciderait d'aller dans ce pays-là. On lui a aussi parlé d'une condition avantageuse comme ministre des comtes van der Lippe, mais rien n'est encore sûr.