J'auray l'honneur... que l'on retient
Suite aux deux dernières lettres de JA, Bennelle peut lui dire qu'on retient encore le 100e denier sur les obligations et convient avec lui du fait qu'on paye irrégulièrement les intérêts. Pour ce qui est des obligations, elles ont un peu augmenté mais le moment de les vendre n'est pas encore venu. Elles pourront peut-être augmenter mais cela semble improbable puisque la Hollande a un système très différent de celui d'Angleterre ou de France, le pouvoir ou l'influence royal n'y ayant...
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Lettre autographe, signée, adressée. Inédite. (F) Archives de la Fondation Turrettini (Genève), 1/Gd.B.23
Suite aux deux dernières lettres de JA, Bennelle peut lui dire qu'on retient encore le 100e denier sur les obligations et convient avec lui du fait qu'on paye irrégulièrement les intérêts. Pour ce qui est des obligations, elles ont un peu augmenté mais le moment de les vendre n'est pas encore venu. Elles pourront peut-être augmenter mais cela semble improbable puisque la Hollande a un système très différent de celui d'Angleterre ou de France, le pouvoir ou l'influence royal n'y ayant aucune place. Pourtant le temps présent est tellement exceptionnel qu'on ne peut pas faire de prévisions et c'est aussi pour cela que Bennelle ne donne aucun conseil à JA sur la gestion de ses affaires. Il faut que chacun soit son propre juge. Si JA décide de vendre, il faudra qu'il lui envoie une procuration.
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