Profitant du passage de [Hans Heinrich II] Ott à Genève, Wake envoie ses hommages à JA. Il a reçu une lettre très gentille de Pfaff qui se déclare prêt à s'engager dans le projet de réunion. Il s'est aussi longuement entretenu avec de Bernstorff qui a également fait preuve d'une très grande disponibilité à cet égard; le vieil homme a beaucoup apprécié le livre de JA [Nubes Testium] et l'a encouragé à le présenter au roi [George I] mais la dédicace a poussé Wake à ne pas le faire. De Berns...
Lettre autographe, signée. (Ang) Bibliothèque de Genève, Ms fr 493 (f.79-80)
Adams, Wake's Gallican Correspondence, II, p.140-143.
Tho' I am very
Profitant du passage de [Hans Heinrich II] Ott à Genève, Wake envoie ses hommages à JA. Il a reçu une lettre très gentille de Pfaff qui se déclare prêt à s'engager dans le projet de réunion. Il s'est aussi longuement entretenu avec de Bernstorff qui a également fait preuve d'une très grande disponibilité à cet égard; le vieil homme a beaucoup apprécié le livre de JA [Nubes Testium] et l'a encouragé à le présenter au roi [George I] mais la dédicace a poussé Wake à ne pas le faire. De Bernstorff a promis d'en parler au roi et de préparer le discours avec Wake. Il espère ainsi faire progresser l'affaire mais il faut dire que les choses vont toujours très lentement à la Cour. Dans une conversation particulière que Wake a eue avec le roi, il lui a recommandé et les pauvres protestants persécutés de Nîmes et ceux du Palatinat. La réconciliation heureuse entre le roi et le prince de Galles [George] aura des conséquences favorables et favorisera les desseins de Wake. Ott renseignera JA sur les autres affaires; celui-ci, après son séjour à Zurich, sera de retour en Angleterre pour l'hiver. Ott ne peut pas faire correspondre ses convictions avec les mesures rigides qu'on a imposées dans son pays; il a préféré rester définitivement en Angleterre où il jouit de davantage de liberté. Wake fait parvenir à JA par Ott les sermons prêchés l'année passée, dans le cadre des Boyle's lectures, contre les ennemis de la religion chrétienne [Clarke, An Enquiry, 1720]. JA les trouvera trop philosophiques pour des prédications mais ils peuvent être lus comme des traités contre les incrédules.