Lettre 2570 de Gabriel Dumont à Jean-Alphonse Turrettini

Lettre autographe, signée, adressée. Inédite. (F)
Bibliothèque de Genève, Ms fr 487 (f.38-39)

Je n'ai garde

Profitant du départ d'[Ami] Perdriau, Dumont envoie à JA quelques ouvrages qui ne sont pas indignes de la curiosité des savants, comme l'oraison de von der Hardt sur le Ps 119 [Jaddi oratio pro republica] ou la réfutation du père Hardouin par Liebe [Prodromis reformationis]. Il n'a pas de grandes nouvelles littéraires à envoyer: l'Université de Wittenberg s'obstine toujours dans la plus rigide orthodoxie luthérienne et ses professeurs épient tout ce qui se fait ou se dit ailleurs qui approche tant soit peu de la liberté philosophique. Ils ont ainsi attaqué Olearius en l'accusant de s'écarter des sentiments ordinaires. Le sous-bibliothécaire de la Bibliothèque pauline travaille à un ouvrage sur les auteurs latins, qu'il promet d'achever dans trois ans. Dumont a travaillé avec les libraires pour l'impression du Commentarius d'Oudin; il craint que l'auteur, très âgé, ne soit malade. Madame Jacquelot lui a écrit pour engager Fritsch et Böhm de Rotterdam, qui impriment déjà un traité de feu son mari [Isaac], à publier des sermons plus longs que ceux qui ont déjà paru. À propos de Sermons, qu'en est-il du projet de JA d'il y a quelques années? Dumont serait toujours ravi de les avoir, car il est seul et ne dispose pas de modèles. L'année précédente Lenfant était resté auprès de Dumont quinze jours et avait donné deux beaux sermons. [Paul-Lucas (?)] La Fargue aussi a bien prêché sur ces paroles de David "Mon bien est d'approcher de Dieu".

Adresse

Genève

Commentaire

Lieux

Émission

Réception

Genève

Conservation

Genève

Cités dans la lettre