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Lettre 2516 de Ludwig Friedrich Bonet [de Saint-Germain] à Jean-Alphonse Turrettini

Londres 30.07.1714 [19/30.07.1714]

Tout ce qui

Bonet s'occupe toujours très volontiers des affaires qui concernent la Vénérable Compagnie ou JA lui-même. Il faudra néanmoins que dorénavant JA s'adresse d'abord au roi de Prusse [Friedrich Wilhelm I] pour ce qui ne concerne pas la Vénérable Compagnie, de façon à ce que Bonet soit autorisé à s'en occuper. Il a continué de plaider la cause des Vaudois du Piémont et espère que les mesures prises leur apporteront quelques soulagements. Même si les plaintes de ces pauvres protestants étaient bien a...

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Londres 30.07.1714 [19/30.07.1714]


Lettre autographe, signée. Inédite. (F)
Bibliothèque de Genève, Ms fr 485 (f.147-148)


Tout ce qui


Bonet s'occupe toujours très volontiers des affaires qui concernent la Vénérable Compagnie ou JA lui-même. Il faudra néanmoins que dorénavant JA s'adresse d'abord au roi de Prusse [Friedrich Wilhelm I] pour ce qui ne concerne pas la Vénérable Compagnie, de façon à ce que Bonet soit autorisé à s'en occuper. Il a continué de plaider la cause des Vaudois du Piémont et espère que les mesures prises leur apporteront quelques soulagements. Même si les plaintes de ces pauvres protestants étaient bien autrement convaincantes que les raisons plâtrées de la Cour de Turin, il faut reconnaître qu'on a affaire à des gens qui ne sont pas des modèles de zèle; ceux qui auraient dû être leurs avocats ont divisé l'Angleterre par un acte contre le schisme qui rend le christianisme moins nécessaire qu'une conformité à la discipline, en fournissant ainsi aux ennemis du protestantisme des armes pour ne pas tolérer celui-ci dans les États catholiques. L'évêque de Londres [John Robinson], à qui Bonet avait manifesté, en parlant des Vaudois, le souhait de la Vénérable Compagnie qu'il suive les traces de son prédécesseur Henry Compton et reçoive les lettres des Églises étrangères, semble à cet égard bien disposé mais on ne doit pas oublier qu'il est nouveau dans cette charge et exposé à toute sorte d'occupations et de distractions. Il a conseillé à Whitworth plénipotentiaire de la reine [Anne Stuart] au Congrès de Baden, de s'adresser à JA pour avoir des éclaircissements au sujet des Vaudois; mais il n'est pas sûr qu'il s'y rende. Il est du reste regrettable qu'aucun État protestant n'ait envoyé de ministre pour les affaires religieuses à l'exception du roi de Prusse. Suite aux protestations qui se sont élevées par deça [ici ?] contre le voyage en Angleterre du prince électoral [Georg Ludwig de Braunschweig-Lüneburg-Hanovre], Bonet a rappelé au roi de Prusse qu'il avait toujours défendu la cause protestante et qu'il était donc nécessaire qu'il se fît connaître comme tel aussi dans cette occasion. Sur quoi le roi l'a autorisé à rendre partout publique sa position.

Adresse

[Genève]


Lieux

Émission

Londres

Réception

Genève

Conservation

Genève


Cités dans la lettre

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