223 Lettres

Lettre 1917 de Samuel Werenfels Ă  Jean-Alphonse Turrettini

Bâle 11.07.1708

Quod Agnatum meum

Werenfels remercie JA de la bienveillance dont son parent [Theodor II Falckeysen] a fait l'objet et qui est un signe de l'affection du destinataire à l'égard de l'expéditeur. Il y aurait maintenant la possibilité d'un échange avec le fils [Jean-François] de [Jean] Lenieps qui se destine au droit; si cette solution convient à son parent, il serait souhaitable que JA le recommandât, ce dont Werenfels le remercie d'avance. Le jeune Lenieps, qui est valétudinaire, trouverait chez le parent de Werenf...

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Bâle 11.07.1708


Lettre autographe, signée, adressée. Inédite. (L)
Archives de la Fondation Turrettini (Genève), 1/Gd.W.3-II


Quod Agnatum meum


Werenfels remercie JA de la bienveillance dont son parent [Theodor II Falckeysen] a fait l'objet et qui est un signe de l'affection du destinataire à l'égard de l'expéditeur. Il y aurait maintenant la possibilité d'un échange avec le fils [Jean-François] de [Jean] Lenieps qui se destine au droit; si cette solution convient à son parent, il serait souhaitable que JA le recommandât, ce dont Werenfels le remercie d'avance. Le jeune Lenieps, qui est valétudinaire, trouverait chez le parent de Werenfels ce qu'il lui faut, beaucoup plus que dans d'autres maisons où les soins reviennent aux domestiques. L'expéditeur ne sait pas si JA a vu son écrit allemand sur la paix [Allgemeine Gedancken] qui montre qu'il n'est pas du tout un ennemi de celle-ci; il n'a pourtant pas osé écrire en latin après l'ouvrage si élégant de JA sur ce sujet [De componendis]. Il en a envoyé des exemplaires au comte [Ernst] de Metternich. Il a rencontré [Samuel II] Haliday, de passage à Bâle, et il a été plus que jamais charmé par son érudition et ses vertus. Il transcrit un passage en français d'une lettre que celui-ci lui a envoyée et où il dit, à propos du ministre réformé de Genève [?], qu'il prétend être un homme modéré mais, qu'en réalité, il fait de Dieu l'auteur du péché. En effet il va jusqu'à dire que Dieu, par sa puissance infinie, a déterminé la volonté d'Adam à pécher et il en a fait de même avec celle de tous les autres hommes. Mais il nie formellement que Dieu pousse la volonté de l'homme à une action mauvaise en tant que mauvaise. Que pense JA de cela? Un tel homme lui semble-t-il apte à promouvoir la paix avec les luthériens?

Adresse

Genève


Lieux

Émission

Bâle

RĂ©ception

Genève

Conservation

Genève


Cités dans la lettre

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