Lettre 1892 de Samuel Werenfels Ă  Jean-Alphonse Turrettini

Lettre autographe, signée, adressée. Inédite. (L)
Archives de la Fondation Turrettini (Genève), 1/Gd.W.3-II

Consobrinum habeo

Werenfels a un cousin, Theodor [II] Falckeysen, qui est candidat au ministère et pour lequel il a beaucoup d'affection; or, [Jean-Jacques] Korn lui a fait espérer qu'il pourrait loger chez le médecin [Jean-Antoine] Bonet à condition que le fils de celui-ci [Jacques-André] soit accueilli chez le père [Theodor I] de Falckeysen. Mais cela fait un certain temps que Korn n'a plus donné de nouvelles et le jeune homme voudrait savoir si cela tient toujours. Werenfels demande à JA de se renseigner et, si la chose ne pouvait pas se faire avec Bonet, de voir si l'échange serait possible avec quelqu'un d'autre. Le but du séjour genevois du jeune homme serait d'apprendre le français, dont il a déjà des rudiments, et assister aux cours publics – et privés, si possible, de JA. Le fils [Jean-Rodolphe II Ostervald] de leur ami de Neuchâtel [Jean-Frédéric I Ostervald] a quitté Bâle. Il a raconté, entre autres, que certains ministres français en Hollande ont demandé davantage de modération à la signature des canons de Dordrecht. Ils espèrent obtenir cela grâce aux ministres de la reine d'Angleterre [Anne Stuart] et du roi de Prusse [Friedrich I]. La chose apparaît difficile si l'on regarde les théologiens qui enseignent aujourd'hui dans les académies de ce pays-là; il faut mener l'affaire avec la plus grande prudence.

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Genève

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Genève

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Genève

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