Lettre 1871 de Jean-Antoine Dautun à Jean-Alphonse Turrettini

Lettre autographe, signée, adressée. Inédite. (F)
Bibliothèque de Genève, Ms fr 486 (f.353-354)

... je vous ay ecrit deux fois

Dautun ne sait pas si JA a reçu la lettre dans laquelle il lui parlait du remplacement de [Jean] Blanc. Il n'est pas hostile au fils [Michel] d'[Antoine I] Léger mais il y a certaines réserves; la personne qui l'aidera pourra espérer, si elle s'entend bien avec le troupeau, prendre sa place. Il est désormais vieux, étant dans la soixante-deuxième année d'une vie assez pénible, et pense que soit la maladie soit la retraite le déchargeront bientôt de ses fonctions. Blanc aurait pu obtenir sa place s'il avait eu un meilleur rapport avec les paroissiens; mais c'était un homme très intéressé, qui cherchait toujours à obtenir des gratifications du Consistoire. L'Église de Francfort est une des meilleures d'Allemagne et la plus tranquille de toutes. Un de ses voisins et amis, Marc-André Sarasin, est parti pour Genève; quand JA le rencontrera, il ne devra pas parler de la situation de Dautun, pour une question de simple prudence. Il aimerait savoir comment se porte l'oncle de JA [Bénédict II Turrettini] et sa mère. Récemment un ministre appelé [Louis ?] Bourgeois a passé un mois dans la ville sans se manifester; il l'a fait au bout d'un mois et Dautun, entendant qu'il voulait passer l'hiver à Francfort et qu'il n'avait pas beaucoup d'argent, lui proposa de le remplacer. Ils s'accordèrent sur le fait que cet homme prêcherait le dimanche suivant; mais le vendredi, il vint en disant qu'il partait pour un méchant village. Dautun ne sait pas quoi en penser et demande l'avis de JA puisque l'homme a demeuré à Genève.

Adresse

Genève

Commentaire

Lieux

Émission

Réception

Genève

Conservation

Genève

Cités dans la lettre