Lettre 1778 de Jean-Antoine Dautun à Jean-Alphonse Turrettini

Lettre autographe, signée, adressée. Inédite. (F)
Bibliothèque de Genève, Ms fr 486 (f.343-344)

... j'ay receu Des

Dautun a reçu trois dissertations de JA [De scientiarum vanitate; De eruditionis et pietatis nexu; De studiis emendandis] qu'il a beaucoup appréciées et particulièrement le mélange de littérature et de piété qu'on y voit. Cela lui fait de la peine de voir des savants donner dans l'impiété ou, au plus, dans une piété glacée. Le misérable Bayle est mort, tout son plaisir était de répandre des saletés dans ses livres et de tourner en ridicule l'Écriture. Il a bien fait de mourir, autrement on l'aurait tué, ce misérable. Quand il l'avait rencontré à Rotterdam avec JA, il avait eu l'impression d'un homme à qui la tête tournait; s'il avait vécu davantage, il serait devenu fou. Le porteur de cette lettre, Gualtieri, est l'un des meilleurs amis de Dautun en Allemagne et un pasteur digne de l'emploi qu'il a. Il s'en va à Genève voir sa mère [Marguerite Pinault] mais il n'a pas besoin vraiment d'être introduit, étant Genevois. [François] Rochemont a commencé son travail et, à première vue, il est content. Il y a des changements dans la maison dans laquelle il est entré car la princesse régnante [Élisabeth Carlotta de Nassau-Schaumburg], la grand-mère des princes dont il s'occupe [Victor Amédée Adolf, Friedrich Wilhelm et Christian d'Anhalt-Bernburg-Schaumburg], vient de décéder. Dautun a fourni au cousin bâlois de [Gabriel (?)] de Tournes des lettres de recommandation pour la Hollande qui apparemment lui sont d'une certaine utilité.

Adresse

Genève

Commentaire

Lieux

Émission

Réception

Genève

Conservation

Genève

Cités dans la lettre