Si Dautun avait été le maître de la lettre que le Consistoire français a écrite à la Vénérable Compagnie, elle aurait été beaucoup plus respectueuse mais il a fallu suivre le dictamen d'autrui. Il ne faut pas oublier que l'Église française de Francfort, sans pourtant dépendre des Églises wallonnes de Hollande, a néanmoins de grands égards pour les synodes de ces Églises et règle sa discipline sur la leur, étant elle-même une Église wallonne. À cela, il faut ajouter qu'on n'a écrit à Genève qu'ap...
Lettre autographe, signée, adressée. Inédite. (F) Bibliothèque de Genève, Ms fr 486 (f.320-321)
Vous ne devés point
Si Dautun avait été le maître de la lettre que le Consistoire français a écrite à la Vénérable Compagnie, elle aurait été beaucoup plus respectueuse mais il a fallu suivre le dictamen d'autrui. Il ne faut pas oublier que l'Église française de Francfort, sans pourtant dépendre des Églises wallonnes de Hollande, a néanmoins de grands égards pour les synodes de ces Églises et règle sa discipline sur la leur, étant elle-même une Église wallonne. À cela, il faut ajouter qu'on n'a écrit à Genève qu'après avoir reçu la lettre du synode wallon à laquelle il a fallu répondre. Le Consistoire a donc dû être très réservé à l'égard des uns et des autres. Personnellement, Dautun approuve les changements apportés par l'Église de Genève qui rendent les psaumes intelligibles et adaptés à la langue d'aujourd'hui; il a vu avec chagrin les misérables emportements de Jurieu, toujours égal à lui-même. Il est heureux que l'Église de Genève ait décidé de ne pas répondre à ces emportements et Dautun l'exhorte à continuer dans cette voie. Il prie JA de garder cette lettre pour lui.