Dautun écrit à JA une lettre de condoléances pour la mort de sa tante [Marie I Turrettini], une femme qui a fait beaucoup de bien et qui est maintenant avec son Dieu. Il envoie par le biais de Bénédict [II] Turrettini, qui doit être très affecté par la perte de sa sœur, une somme d'argent à sa filleule qui est à Morges. La santé de Dautun est bonne, celle de sa femme [Madame II] médiocre et celle de sa fille [Louise] excellente. Dans un PS, Dautun rappelle que JA lui a écrit pour lui recommander...
Lettre autographe, signée, adressée. (F) Archives de la Fondation Turrettini (Genève), 1/Gd.D.3
Budé, Lettres, I, p.314-316. Omissions.
Je ne doute point... que ce n'ait
Dautun écrit à JA une lettre de condoléances pour la mort de sa tante [Marie I Turrettini], une femme qui a fait beaucoup de bien et qui est maintenant avec son Dieu. Il envoie par le biais de Bénédict [II] Turrettini, qui doit être très affecté par la perte de sa sœur, une somme d'argent à sa filleule qui est à Morges. La santé de Dautun est bonne, celle de sa femme [Madame II] médiocre et celle de sa fille [Louise] excellente. Dans un PS, Dautun rappelle que JA lui a écrit pour lui recommander le fils [Pierre II] de [Pierre I] Bellamy. Il fera ce qu'il peut pour le jeune homme. Pour le moment, il vient chez lui avec les autres catéchumènes. Le problème est qu'il loge chez quelqu'un – son parrain – qui ne pourra lui inspirer rien d'honnête; il faudrait choisir une meilleure pension pour ce garçon. Il aurait pu loger chez lui mais il ne veut pas maintenant froisser son hôte. Si Dautun avait eu chez lui quelques dizaines d'exemplaires de la théologie du père de JA [Institutio, 1688-1690 (?)], il aurait pu les donner à [Thomas I] Gautier, professeur à Marbourg, qui s'est chargé de les débiter.
Adresse
Genève
Commentaire
Il se pourrait que le PS n'appartienne pas à cette lettre; la seule chose que l'on puisse dire est qu'il doit être postérieur à la lettre de Dautun du 30.06.1697 (dans laquelle figure une première allusion au jeune homme recommandé par JA) et antérieure à celle du 24.11.1697 (dans laquelle il est question des livres de François Turrettini dont une partie est à envoyer à Gautier, ce qui dans le PS n'est encore qu'une suggestion). La seule lettre conservée dont la datation se situe entre ces deux lettres est la nôtre, ce qui nous incite à y rattacher le PS, sans pour autant pouvoir exclure que celui-ci soit l'ajout d'une lettre perdue. Dans ce cas le terminus a quo et le terminus ad quem seraient ceux des deux lettres mentionnées.