Avec cette lettre Lloyd recevra aussi l'œuvre de Vaillant [Numismata imperatorum, 1692] que lui envoie Toinard. Celui-ci ainsi qu'[Antoine I] Pagi sont navrés de ne pas pouvoir avoir de commerce avec le correspondant à cause de la guerre. Pagi regrette de n'avoir pas pu lui offrir plus tôt son ouvrage de critique à Baronius [Critica] qui embrasse les quatre premiers siècles. La suite devrait sortir dans quelques mois. Pagi mis à part, on trouve difficilement en France quelqu'un cap...
Minute autographe, signée, adressée. Inédite. (L) Bibliothèque de Genève, Ms fr 481 (f.202)
Accipiet Magnitudo Tua
Avec cette lettre Lloyd recevra aussi l'œuvre de Vaillant [Numismata imperatorum, 1692] que lui envoie Toinard. Celui-ci ainsi qu'[Antoine I] Pagi sont navrés de ne pas pouvoir avoir de commerce avec le correspondant à cause de la guerre. Pagi regrette de n'avoir pas pu lui offrir plus tôt son ouvrage de critique à Baronius [Critica] qui embrasse les quatre premiers siècles. La suite devrait sortir dans quelques mois. Pagi mis à part, on trouve difficilement en France quelqu'un capable de mener avec bonheur des études antiquaires. Le jésuite Hardouin a publié plusieurs ouvrages tels le de Nummis Herodiadum et le De supremo Christi Domini pasquate mais remplis de paradoxes et d'invectives contre tous ceux qui n'ont pas ses propres opinions.
Adresse
[Angleterre]
Commentaire
Minute incomplète. La datation demeure incertaine; l'allusion au commerce interrompu entre la France et l'Angleterre permet de dire que la lettre est antérieure à 1697, année qui marque la fin de la guerre de la Ligue d'Augsbourg, et que JA devait se trouver plutôt à Genève qu'en France puisqu'autrement il aurait été à la même enseigne que Pagi et Toinard qui regrettent de ne pas pouvoir avoir des rapports épistolaires avec Lloyd. Si on propose 1694, c'est par rapport aux ouvrages cités, et en particulier à ceux d'Hardouin, parus en 1693.