Lettre 382 de Étienne Jallabert à Jean-Alphonse Turrettini

Lettre autographe, signée, adressée. Inédite. (F)
Bibliothèque de Genève, Ms fr 487 (f.260)

Je ne sçaurois

Jallabert souhaite à JA une heureuse année et une santé parfaite. Il a accompli la mission dont JA l'avait chargé auprès de [Jean-Robert] Chouet, qui nourrit envers le correspondant une véritable estime. Le jour précédent, Chouet avait invité quelques personnes à dîner et Jallabert était du nombre. JA a été le principal sujet de la conversation. Ni Chouet, ni [Louis I] Tronchin, ni [Antoine I] Léger n'ont guère apprécié les lettres dont il est question et ils avaient déjà fait les mêmes réflexions que JA. Comme il ne voit pas JA d'humeur à faire imprimer une lettre, il lui raconte une histoire concernant les proposants qui le divertira. Lafont, ayant été fait prêteur, invita toute la troupe, excepté un certain Agniel que JA doit connaître. Après le souper, ils allèrent se promener en ville, l'un d'entre eux étant allé cherché Agniel qui les réjoignit. À la place du Molard, ils dirent qu'il fallait boire à la santé du prêteur d'une manière particulière. Quelques-uns se mirent au carcan pendant qu'on leur versait à boire. Agniel s'y mit aussi à son tour. Celui qui avait la clé du cadenas étant parti, on l'y laissa une demie-heure. Des Genevois les virent et, voulant censurer l'action, furent battus par Lafont à coups de canne. Il s'agissait du fils [Jacob] du sergent [Gédéon] Rilliet. L'affaire fut portée devant le lieutenant; celui qui avait baillé les coups fut banni de la ville, la Compagnie interdit la cène et les lectures aux autres, à l'exception de [Jacques] De La Porte, [Marc-Antoine] Garrigues et [Pierre I] Rossal.

Adresse

Rotterdam

Commentaire

Lieux

Émission

RĂ©ception

Rotterdam

Conservation

Genève

Cités dans la lettre