En dépit des efforts faits pour l'éviter, Dautun sera bel et bien obligé de se servir du chariot de la poste, le carrosse qu'on lui avait promis n'étant pas disponible. Il a acheté un coffre pour transporter ses hardes, sur les conseils qu'on lui donnât de ne pas se servir de la caisse qu'il avait. Il apprend maintenant que ce coffre est trop grand pour le chariot et qu'il devra laisser ses hardes à Amsterdam. Il est probable qu'il ne pourra les recevoir par mer que dans deux mois. Il a acheté q...
Lettre autographe, signée, adressée. Inédite. (F) Bibliothèque de Genève, Ms fr 486 (f.280-281)
Fata trahunt
En dépit des efforts faits pour l'éviter, Dautun sera bel et bien obligé de se servir du chariot de la poste, le carrosse qu'on lui avait promis n'étant pas disponible. Il a acheté un coffre pour transporter ses hardes, sur les conseils qu'on lui donnât de ne pas se servir de la caisse qu'il avait. Il apprend maintenant que ce coffre est trop grand pour le chariot et qu'il devra laisser ses hardes à Amsterdam. Il est probable qu'il ne pourra les recevoir par mer que dans deux mois. Il a acheté quelques livres qu'on lui enverra aussi par mer. Il a été invité à souper par Devaulx [I], avec son docteur [Pierre Regis]. Ils sont tout le temps ensemble. Dautun était de la fête chez Durand [III] ; c'était excellent pour la nourriture mais misérable pour la compagnie. Il voyagera en compagnie de [Jean-Martin] Ployard et de Mademoiselle de Saint-Fulgent [II], demoiselle de 18 ans qui n'est pas mal faite. Mais elle n'est pas pour lui, qui ne se laissera plus attraper. Il avait cru faire le voyage avec la sœur [I] de la demoiselle, qui est beaucoup plus âgée et avec davantage d'esprit, mais tel ne sera pas le cas. Il termine sur des nouvelles de quelques connaissances genevoises.