JA pourra envoyer ses lettres pour Baux à un marchand français appelé Perreault; il faudra les affranchir jusqu'à Nuremberg. L'expéditeur salue de tout son cœur [Jean-Antoine] Dautun, [Jacques] Chenaud, [Étienne] Jallabert, [François Poullain] de La Barre et Ravier. Il écrira à [Antoine II (?)] Saladin de Berlin. Il salue une fois pour toutes Madame [Isabelle] et Mademoiselle [Marie I] Turrettini et toute la casa", de même que [Barthélemy Micheli] du Crest et [Bénédict] Pictet, ce qui ser...
Lettre autographe, adressée. Inédite. (F) Archives de la Fondation Turrettini (Genève), 1/Gd.B.15
vos lettres à m. Perreault
JA pourra envoyer ses lettres pour Baux à un marchand français appelé Perreault; il faudra les affranchir jusqu'à Nuremberg. L'expéditeur salue de tout son cœur [Jean-Antoine] Dautun, [Jacques] Chenaud, [Étienne] Jallabert, [François Poullain] de La Barre et Ravier. Il écrira à [Antoine II (?)] Saladin de Berlin. Il salue une fois pour toutes Madame [Isabelle] et Mademoiselle [Marie I] Turrettini et toute la casa", de même que [Barthélemy Micheli] du Crest et [Bénédict] Pictet, ce qui sera dorénavant supposé dans toutes les lettres. Il n'y a qu'[Antoine I] Léger qu'il précisera quelquefois. Il sera sûrement occupé à Berlin, nouvelle servitude de plaire et de répondre aux témoignages des amis. Il se peut qu'il soit heureux ou pas; au cas où il ne le serait pas, l'amitié de JA le consolera."
Adresse
Genève
Commentaire
La lettre est incomplète. Il manque le début et la première partie. N'étant pas signée, l'identification de l'expéditeur est faite sur la base de l'écriture qui est celle de Baux; une lettre de celui-ci du 20.10.1690 nous apprend qu'il est à Berlin depuis une dizaine de jours. Dans celle-ci, au contraire, il n'est pas encore arrivé dans la ville allemande, raison pour laquelle nous datons la lettre d'avant le 20.10.1690. Nous signalons pourtant qu'il pourrait y avoir deux personnages portant le même patronyme de Baux et résidant en même temps à Berlin dans les années 1690. En effet il y a une lettre de Baux (123) d'une écriture différente des autres dont l'expéditeur porte le même patronyme; il s'agit d'une lettre non datée mais que de nombreux indices permettent de situer comme écrite d'Allemagne en 1688 (ou début 1689). On peut dès lors faire deux hypothèses: 1) il y aurait deux personnages portant le même patronyme, dont l'un se trouve déjà en Allemagne en 1688-89, alors que l'autre y arrive en automne 1690. Il pourrait s'agir dans ce cas-là de membres d'une même famille. Cette hypothèse expliquerait la différence d'écriture 2) Il n'y aurait qu'un seul correspondant portant le nom de Baux qui, après un premier séjour en Allemagne en 1688-1689, retournerait à Genève et en repartirait à l'automne 1690; il se serait occasionnellement servi d'une autre main pour écrire à JA. Compte tenu des écritures différentes, c'est la première hypothèse qui nous semble la plus vraisemblable.