Lettre 129 de Johann Heinrich Gernler Ă  Jean-Alphonse Turrettini

Lettre autographe, adressée. Inédite. (F et L)
Archives de la Fondation Turrettini (Genève), 1/Gd.G.8

Il y a trois jours

Gernler espère de tout cœur que le projet de s'établir à Genève aboutira. Il prie Dieu qu'il lui fasse la grâce de passer ses jours avec JA et cela n'est pas une hyperbole. Il a assez bien connu Genève et a assez reçu de bontés de la famille Turrettini pour désirer y retourner. Il fera tout ce qu'il peut pour se procurer un tel avantage. Pourtant si son emploi dépendait de la mort de Korn, il préférerait – et Dieu lui est témoin – ne pas l'avoir. Mais, puisque cette indisposition est la volonté de Dieu et que, si ce n'est pas Gernler, un autre occupera cette place, il prie son correspondant et ses oncles [Étienne et Bénédict II Turrettini] d'agir en sa faveur. Il sait qu'il ne s'agit pas pour le moment d'un poste de pasteur et comprend très bien les sentiments de JA à ce propos. Mais il se contenterait de ce qu'on lui a proposé. Il pourrait avoir ici un congé honnête à condition de recevoir une lettre dans les termes qu'il a déjà marqués à JA dans sa lettre, trois jours auparavant. Il charge son correspondant d'assurer Korn, [David] Camp et le Vénérable Consistoire qu'il acceptera toutes les conditions qu'il leur plaira de lui prescrire. Il tâchera d'être un bon précepteur pour le fils [Antoine] de Camp. S'il ne peut pas obtenir la lettre dont il a besoin, il espère que JA trouvera un autre moyen de lui permettre de partir honnêtement. Le trajet jusqu'à Genève ne lui prendrait pas plus de deux semaines.

Adresse

Genève

Commentaire

Pour la datation, voir commentaire de la lettre 128.

Lieux

Émission

RĂ©ception

Genève

Conservation

Genève

Cités dans la lettre