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Sinclair Patrick null

(?-ap.5.3.1708)

Biographie

Sinclair Patrick ( ?-ap.5.3.1708) Correspondant écossais, établi dans les années 1690 à Londres. Signe en latin « Patricius Sinclarus » et en français « Pat. St Clair ». Fils de John, ministre présbytérien d’Ormiston qui fut démis de son poste en 1683 ; on sait par la correspondance de Jean Le Clerc* que Sinclair était en correspondance avec le savant arminien, même si aucune lettre ne s’est conservée. Il était encore en vie le 5 mars 1708, comme il est dit dans la lettre de la même date de Robert Fleming à Le Clerc (Epistolario, 3, p.136). De Budé le présente comme un bibliophile, dont la renommée fut établie par une étude portant sur des manuscrits conservés dans différentes bibliothèques italiennes que nous n’avons pas pu retrouver et qui est restée peut-être manuscrite. Il pourrait être le P. Sinclarus qui traduisit en latin en 1689 la Defensio antiquitatis Scotorum prosapiæ de George MacKenzie. Des raisons chronologiques excluent en revanche qu’il soit le « Patricius Sinclarus Scotus » inscrit en médecine, à l’âge de vingt ans, à l’Académie de Leyde (cf. Album studiosorum Academiæ Lugduno Batavæ, 1702, col.767) et à celle d’Utrecht (cf. Album studiosorum Academiæ Rheno-Traiectinæ, 1703, col.104) ; étant né aux alentours de 1682, l’étudiant signalé dans les matricules hollandaises ne peut pas être le correspondant de Turrettini, qui était un adulte en 1694, date de la première lettre conservée à Turrettini. Sinclair connaissait bien les familles Calandrini et Turrettini et semblait nourrir des sentiments de véritable amitiés à l’égard de Jean-Alphonse. Ami également de Pierre I Got*, John Laughton* et Windham ; connaissait aussi Gilbert I Burnet* et Isaac Newton. Sa correspondance avec Turrettini aborda plutôt des thèmes érudits ou littéraires; les lettres écrites d’Italie retracent les impressions que Sinclair eut de la vie culturelle dans la péninsule. Il fournit également beaucoup de renseignements sur l’Angleterr...

Bibliographie

E. de Budé, Lettres inédites adressées de 1686 à 1737 à J.-A. Turrettini, théologien genevois, 3, Paris, 1887, p.274; Le Clerc, 3, p.22-24 ; 136, 138 ; M.-C. Pitassi, « Échos italiens à Genève au début du XVIIIe siècle : le cas de la correspondance de Jean-Alphonse Turrettini », Genève et l’Italie, Genève, 1999, p.447-455.

Son nom est cité dans les lettres