7819 Personnes

Description Correspondant Auteur Personne citée Nom Prénom
Gacon François (1667-1725)             Gacon François
Tollius Jacob (1630-1696)             Tollius Jacob
Gerbert d'Aurillac (945/950-1003)             Gerbert d'Aurillac
Giacobazzi Domenico (dit Jacobatius) (1443-1527)             Giacobazzi Domenico
Tutchin John (~1660/1664-1707)             Tutchin John
Vazquez de Menchaca Fernando (1512-1569)             Vazquez de Menchaca Fernando
Graverol Jean (1647-1718)             Graverol Jean
Viollier Samuel (1635-1703)             Viollier Samuel
Vitringa Campegius (1659-1722)             Vitringa Campegius
Hardouin Jean (1646-1729)             Hardouin Jean
Heidegger Johann Heinrich (1633-1698)                   Heidegger Johann Heinrich
Henschen Godefroi (1601-1681)             Henschen Godefroi
Wepfer Johann Jakob (1620-1695)             Wepfer Johann Jakob
Hilaire de Poitiers (315?-367?)             Hilaire de Poitiers
Holtzfuss Barthold (1659-1717)             Holtzfuss Barthold
Houdar de La Motte Antoine (1672-1731)             Houdar de La Motte Antoine
Beverland Hadriaan (1650-1716)       Beverland Hadriaan
Clagett William (1646-1688)       Clagett William
Füssli Johann Konrad (1704-1775)       Füssli Johann Konrad
Jortin John (1698-1770)       Jortin John

Merlat Élie null

(1634-1705)

Biographie

Merlat Élie (1634-1705) Né en France, à Nieul-le-Virouil ou à Saintes. Pasteur et professeur de théologie. Grand admirateur de François Turrettini. Époux de Jeanne*. Beau-père de Gabriel Bergier*. Fit ses études à Saumur pour la philosophie, puis à Montauban pour la théologie de 1653 à 1656. S’inscrivit ensuite à Genève en théologie en 1656, puis à Bâle. S’inscrivit de nouveau à Genève en philosophie en 1680. Voyagea en Hollande et en Angleterre et exerça comme pasteur à Saintes entre 1659 et 1680. Fut banni en 1680 par le parlement de Guyenne pour avoir publié en 1676 une critique du Renversement de la morale du janséniste Antoine Arnauld. Réfugié à Genève en août 1680, il fut nommé deuxième pasteur à Lausanne de septembre 1680 à 1700, puis professeur de théologie en 1700-1701. Il avait par ailleurs déjà professé entre 1682 et 1687. Fut professeur honoraire de 1701 jusqu’à sa mort. Eut quelques déboires avec son collègue Jeremias Sterky* qui l’accusa de diverses erreurs en matière religieuse. Partisan, sur le plan politique, du plus strict absolutisme. Auteur de plusieurs brochures dont sa Réponse générale au livre de Mr Arnauld, intitulé le « Renversement de la Morale de Jésus-Christ » (Saumur, 1676) ou le Traité du pouvoir absolu des souverains (Cologne, 1658), Le vrai piétisme (Lausanne, 1699) et Le faux piétisme (Lausanne, 1700). La correspondance avec Turrettini montre que les relations, très cordiales au début de la période, tendirent à se dégrader légèrement au fil du temps, au fur et à mesure que Turrettini prenait ses distances avec la stricte orthodoxie, sans pour autant amoindrir l’affection sincère que Merlat nourrissait envers son cadet.

Bibliographie

FP, 7, p.334-338; LR, 4, p.511, n.3538 et 4459; Labrousse, p.381 ; Vuilleumier, en part. 2, p.548-557; 3, 205-209; 268-270 ; F. Laplanche, L’Écriture, le sacré et l’histoire. Érudits et politiques protestants devant la Bible en France au XVIIe siècle, Amsterdam et Maarssen, 1986, p.583s ; A. Künneth, «Leben und Werk des Hugenottenpfarrers Elie Merlat (1634-1705)- orthodoxer Theologe, Staatsteoretiker und Glaubensflüchtling», PhD dissertation, München, Ludwig-Maximilians Universität, 1994; H. Bost, « Élie Merlat ou la fin d’un monde » in Ces Messieurs de la R. P. R. Histoires et écritures de huguenots, XVIIe-XVIIIe siècles, Paris, 2001, p.149-174 ; D. Poton, « Élie Merlat, pasteur de l’Église réformée de Saintes (1658-1680). Une victime consentante de la justice du roi ? » in B. Garnot (éd.), Les victimes, des oubliées de l’histoire ?, Rennes, 2001, p.381-390.