7819 Personnes

Description Correspondant Auteur Personne citée Nom Prénom
Pistorius Jean             Pistorius Jean
Popple William (1638-1708)             Popple William
Quesnel Pasquier (1634-1719)             Quesnel Pasquier
Constantin VII Porphyrogénète (905-959)             Constantin VII Porphyrogénète
Ranchin Henri (?-1692)             Ranchin Henri
Regis Pierre-Sylvain (1632-1707)             Regis Pierre-Sylvain
Coulan Antoine (1667-1694)                   Coulan Antoine
Renaudot Eusèbe (1646-1720)             Renaudot Eusèbe
Covel John (1638-1722)             Covel John
Crespin Daniel (1641-1716)             Crespin Daniel
Crusius Martin (1526-1607)             Crusius Martin
Daniel Gabriel (1649-1728)             Daniel Gabriel
Derham William (1657-1735)             Derham William
Des Marets Samuel (1599-1673)             Des Marets Samuel
Despineul Antoine (?-1707)             Despineul Antoine
Ruinart Thierry (1657-1709)             Ruinart Thierry
Sacy Louis-Silvestre de (1654-1727)             Sacy Louis-Silvestre
Sainte-Marthe Pierre-Scévole de (1618-1690)             Sainte-Marthe Pierre-Scévole
Sallengre Albert-Henri (1694-1723)             Sallengre Albert-Henri
Saurin Élie (1639-1703)             Saurin Élie

Longuerue Dufour Louis null

(1651-1733)

Biographie

Longuerue Louis Dufour de (1651-1733) Né en France, à Charleville. Fils d’un gentilhomme normand. Eut pour précepteur Pierre Richelet* et Perrot d’Ablancourt, son parent. Apprit l’hébreu et les autres langues orientales en usage à l’âge de quatorze ans. Lut également assidûment les Pères et les commentateurs juifs ou chrétiens. Pourvu de l’abbaye de Saint-Jean-du-Jard, près de Melun en 1674, puis de celle de Sept-Fontaines en 1684. Reçu les ordres puis entra au séminaire de Saint-Magloire où il s’enferma pendant quinze ans dans une grande solitude. Revint ensuite dans le monde et noua une correspondance abondante avec de nombreux savants. C’est probablement lui qui enseigna l’arabe à Turrettini lors de son séjour à Paris, pendant son voyage d’études. S’adonna de préférence à l’histoire et ne prit jamais parti dans les querelles religieuses de son temps. Très critique et méprisant à l’égard de la philosophie en générale et de la métaphysique cartésienne et malebranchienne en particulier. Laissa un grand nombre d’écrits qu’il ne publia pas lui-même; il en communiqua certains à Pierre I Allix*, avec qui le liaient des rapports amicaux et à François Pagi. Ami de Claude Nicaise*, Nicolas Picques* et Nicolas Toinard*. Ses rapports avec Turrettini étaient empreints d'une grande franchise ; il l’aida dans la rédaction de sa dissertation De ludis sæcularibus mais ne se priva de le critiquer soit pour avoir cedé à une polémique confessionnelle facile soit pour ses sympathies philosophiques soit pour avoir voulu mener à la fois des études historiques et une activité de prédication. Turrettini lui recommanda plusieurs voyageurs dont Paul L’Escot*. Sa correspondance avec le Genevois tourne principalement autour de la vie intellectuelle parisienne et de questions d’histoire ecclésiastique.

Bibliographie

NBG, 31, p.580-583; A. Cioranescu, Bibliographie de la littérature française du XVIIe siècle, 2, Paris, 1966, p.784.

Citation incertaine dans les lettres