7819 Personnes

Description Correspondant Auteur Personne citée Nom Prénom
Simmler Johann Jakob (1716-1788) Simmler Johann Jakob
Favot (ou Favout) Daniel Favot (ou Favout) Daniel
Stuttgart (Pasteurs et anciens de l'Église française rĂ©formĂ©e)       Stuttgart (Pasteurs et anciens de l'Église française rĂ©formĂ©e)
Taunay Jean (1669?-1716)       Taunay Jean
Terroux François Terroux François
Thellusson Théophile (1646-1705) Thellusson Théophile
Frey Johann Jacob (1636-1720) Frey Johann Jacob
Gachon Jean de (~1647-?)       Gachon Jean
Gautier (Mademoiselle) (cf. Chandon, Madame) Gautier (Mademoiselle)
Got Bernardine (cf. Couvreu Bernardine) Got Bernardine
Goyon de La Moussaye Marie de (?-1717) Goyon de La Moussaye Marie
Grande Mademoiselle (cf. Montpensier Anne-Marie-Louise d'Orléans de) Grande Mademoiselle
Guirau       Guirau
Waldkirch Gaspard de Waldkirch Gaspard
Hautecourt de (cf. Philipponeau) Hautecourt
Wassenaer van Twickel Unico Wilhelm van (1692-1766) Wassenaer van Twickel Unico Wilhelm
Wirth Rudolf (cf. Hospinian Rudolf) Wirth Rudolf
Benson William (1682-1754)       Benson William
Chicoyneau François (1672-1752)       Chicoyneau François
Fulman William (1632-1688)       Fulman William

Bellisomi Francesco null

(1663-1741)

Biographie

Bellisomi Francesco (1663- 1741). Né en Italie, à Pavie. Études de belles-lettres à Rome et de droit à Pavie où il fut reçu docteur en droit civile et en droit canon en 1683. Après son entrée dans la prêtrise, séjours répétés à Rome, où il co-fonda l’Accademia dei Dogmi, et, en 1698, séjour d’un an à Naples où il fréquenta le cercle réformateur réuni autour de Giuseppe Valletta. À la même époque, il fit la connaissance de Heinrich Wilhelm Ludolf, neveu de Job Ludolf*, actif dans les milieux piétistes et dans des projets interconfessionnels impliquant également les Églises d’Orient et l’Église catholique romaine. Condamné en 1701 et emprisonné pendant dix ans à Rome par l’Inquisition à cause de ses positions hétérodoxes (critique de la papauté, contact avec les protestants, sympathies piétistes, possessions de livres interdits) ; finit par s’évader et, après d’autres vicissitudes et emprisonnements, voyagea pendant un certain temps en Allemagne, en Hollande et en Angleterre, jusqu’à ce qu’il reçut en 1716 l’absolution du pape Clément XI. Rentré en Italie en 1718 à la demande de sa famille, il suscita à nouveau les soupçons de l’Inquisition et se réfugia d’abord à Venise et ensuite à Vienne ; arrêté à Leipzig en 1726, puis libéré l’année suivante. Une première biographie parut en allemand à Jena en 1728 (Species facti in Sachen des Herrn Marchesen Francisci Bellisomo) et fut traduite en français quatre ans plus tard (cf. « Relation », ci-dessous). Auteur de quelques traités (Tria theologiæ opuscula, Papiæ, 1689 ; Dell’autorità degl’imperatori nel governo esteriore degli affari ecclesiastici, Giena, 1728). Ami de Christoph Matthaüs Pfaff*, de Hilkiah Bedford* et de Pierre II Coste*. Écrivit à Turrettini en 1728 pour lui demander des renseignements sur des libraires genevois susceptibles de faire passer en Italie des livres de sa composition tombant sous le coup de l’Inquisition ; comme il ressort de sa correspondance avec Matteo Egizio, il...

Bibliographie

« Relation abregée des maux que les inquisiteurs de Rome ont fait souffrir à M. le Marquis François Bellisomo de Pavie, pour la cause de la Vérité, depuis l’année 1701, jusques au 24 novembre 1727 », Bibliothèque germanique, 24, 1732, p.164-180 ; N. Mithen (2019) « Mystical theology, ecumenism and churchstate relations: Francesco Bellisomi (1663–1741) at the limits of confessionalism in early eighteenth-century Europe », History of European Ideas, 45, 2019, p. 1089-1106.

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