Lettre 4857 de Hans Kaspar II Escher à Jean-Alphonse Turrettini

Lettre autographe, signée. Inédite. (F)
Archives de la Fondation Turrettini (Genève), 1/Gd.E.5

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Escher manifeste son inquiétude quant au silence de la Savoie et croit savoir que certains membres des Conseils genevois partagent le même sentiment. Il ne connaît pas assez la Cour de Sardaigne pour juger de son attitude mais il faudrait, respectueusement, solliciter la réponse qui se fait attendre et réitérer le déplaisir que la République a retiré d'une telle affaire. Le maître des postes zurichois a reçu du libraire quelques exemplaires du Mémoire de Léger. L'auteur se fait un honneur de publier qu'il a été factieux alors qu'il devrait en avoir honte. La proposition qu'il fait de prêter un serment solennel est source de scandale puisque le catéchisme enseigne qu'il ne faut jamais venir au serment, à moins que le Magistrat ne le commande. Sur l'affaire de Gaudart, il n'a pas besoin d'apologie puisque le cas a été connu en décembre 1734 et que l'enquête a été faite en septembre 1735. Il aimerait bien savoir quelle est la religion de Léger, qui lui permet de désobéir au Magistrat auquel il est lié par serment. Il souhaite que l'Éternel lui touche le cœur, puisque la raison est trop faible pour le faire. Il est heureux d'apprendre la bonne conduite de [Daniel (?)] Sautter; il avait espéré que Vaudenet en ferait autant puisque tel semblait être son sentiment. On n'a pas encore reçu de réponse de Berne quant à la lettre à envoyer à Genève.

Adresse

[Genève]

Commentaire

Lieux

Émission

Réception

Genève

Conservation

Genève

Cités dans la lettre