5000 Lettres

No d'inventaire Année Date de classement De/A Correspondant-e (Nom Prénom Dates) Nombre de scan(s)
4828 1735 16.12.1735 de Crousaz Jean-Pierre de (1663-1750) 4
4733 1735 31.01.1735 de Donop August Moritz von (1694-1762) 2
4749 1735 23.04.1735 de Escher Hans Kaspar II (1678-1762) 2
4765 1735 23.06.1735 de Trey Auguste de (1683-1756) 2
4781 1735 26.07.1735 à Escher Hans Kaspar II (1678-1762)
4797 1735 10.09.1735 de Ostervald Jean-Frédéric I (1663-1747) 4
4813 1735 24.10.1735 de Ungewitter Johann Christoph (1681-1756) 4
4829 1735 19.12.1735 de Appia Paul I (1683-1757) 1
4734 1735 02.02.1735 de Trey Auguste de (1683-1756) 2
4750 1735 30.04.1735 de Ostervald Jean-Frédéric I (1663-1747) 4
4766 1735 29.06.1735 de Bascoul Daniel (1676-ap.1736) 2
4782 1735 30.07.1735 de Ostervald Jean-Frédéric I (1663-1747) 4
4798 1735 10.09.1735 de Trey Auguste de (1683-1756) 2
4814 1735 25.10.1735 de Ott Hans Heinrich II (1693-1743) 2
4830 1735 20.12.1735 de Matthieu Antoine (1690-1765) 4
4719 1735 01.01.1735 à Hessen-Kassel Friedrich von II (1720-1785) 2
4735 1735 04.02.1735 de Schaub Lukas (1690-1758) 3
4751 1735 01.05.1735 de Crousaz Jean-Pierre de (1663-1750) 4
4767 1735 29.06.1735 de Gibollet Baruch (1692-1773) 2
4783 1735 01.08.1735 de Appia Cyprien (1680/1682-1744) 1

Lettre 4824 de Jean-Alphonse Turrettini à Hans Kaspar II Escher

Genève 06.12.1735

J'eus l'honneur de Vous

Depuis le temps de la dernière lettre que JA a envoyée à Escher et dans laquelle il lui racontait, entre autres, ce qui s'était passé au Conseil général à propos de [Jacques-Barthélemy] Micheli, il y a eu d'autres rebondissements. On a fait notamment courir de main en main une infame satire contre l'élection de [Pierre] Mussard à la charge de conseiller et contre la condamnation de Micheli, les deux faits étant mis en parallèle comme étant également odieux à la bourgeoisie. Pourtant, à la suite...

Genève 06.12.1735


Lettre autographe, signée. Inédite. (F)
Zentralbibliothek (Zürich), FA v.Wyss III.102 (27)


J'eus l'honneur de Vous


Depuis le temps de la dernière lettre que JA a envoyée à Escher et dans laquelle il lui racontait, entre autres, ce qui s'était passé au Conseil général à propos de [Jacques-Barthélemy] Micheli, il y a eu d'autres rebondissements. On a fait notamment courir de main en main une infame satire contre l'élection de [Pierre] Mussard à la charge de conseiller et contre la condamnation de Micheli, les deux faits étant mis en parallèle comme étant également odieux à la bourgeoisie. Pourtant, à la suite de plaintes présentées par plusieurs bourgeois bien intentionnés au procureur général [Jean Du Pan] et par celui-ci au Conseil, le libelle a été condamné à être brûlé par la main du bourreau, avec promesse de 200 écus à qui révélerait le nom de l'auteur. En même temps, on emprisonna deux copistes [Bourrit et Pleince] qui avaient fait des copies du libelle et une troisième personne [Rittel] censée pouvoir fournir des renseignements. Mais il s'est fait soudainement un attroupement de 300/400 personnes qui demandaient la libération des prisonniers, ce qu'on fut obligé de faire. Une lettre non signée du 26 novembre [d'Escher lui-même] et qu'il n'a communiquée qu'à [Gabriel] Grenus lui a appris le projet de lettre conçu à Berne, qui irait certainement contre la dignité des Cantons et qui serait directement opposée aux lettres précédentes. Ainsi on est à Genève très reconnaissant à ceux qui ont empêché l'envoi de cette missive. Si on en écrit une, elle devrait faire sentir la nécessité de la soumission aux lois et aux magistrats et celle d'une réunion sincère. Réitérer certaines choses ne peut qu'être utile. Tant mieux du reste si on arrive à une députation. LL.EE. de Berne ont envoyé au Conseil le procès-verbal d'un tambour, nommé Gaudar qui, il y a un an, avait débité la nouvelle qu'un secours de Berne avait été commandé pour Genève. Interrogé à Lausanne, cet homme avoua que c'était Mademoiselle Rothmund et le ministre L[éger, Michel] qui l'avaient suborné pour parler ainsi contre la vérité et contre sa conscience. Voilà un des grands ressorts dont on se servit pour opérer la triste scène du 6 décembre 1734. Lors de la députation dont Escher a fait partie, on a été trop retenu dans les discours sur ces gens-là. Les nouvelles agitations devraient fournir aux autorités confédérales une bonne occasion d'envoyer une lettre.

Adresse

[Zurich]


Lieux

Émission

Genève

Réception

Zurich

Conservation

Zurich


Cités dans la lettre